1 Thessaloniciens 5.16-21
1 Thessaloniciens 5.16-21
Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard. N’éteignez point l’Esprit. Ne méprisez point les prophéties. Éprouvez toutes choses; retenez ce qui est bon.
1 Thessaloniciens 5.16-21
Soyez toujours joyeux! Incontestablement, cette déclaration a de quoi surprendre. Si quelqu’un observe un instant ce qui se fait dans le monde, force est d’admettre que les sujets de réjouissance sont loin d’être légion. Malheureusement, le péché a tout gâté. Maintenant, le quotidien des hommes est fait de souffrances, d’afflictions et de travail.
Pourtant, voilà que l’on nous exhorte à la joie. C’est sûr, au milieu de ce marasme, cette parole peut sembler paradoxale. Alors, Dieu se serait-Il trompé? Non, évidemment. Toutefois, pour éviter d’aller au devant de grandes déceptions, il convient d’entendre quelle est la joie dont les Écritures entretiennent les fidèles. Ici, bien entendu, il n’est pas question de plaisirs éphémères. Le bien-être du corps, le confort et la satisfaction des sens, tout ceci passe au second plan. Ce sont autant de biens temporels, superficiels. La joie du croyant est tellement plus profonde. En réalité, elle trouve sa source dans le Seigneur Lui-même.
Désormais, il est permis à l’homme d’espérer. Il peut s’aventurer à rêver d’un avenir radieux. Et pour cause, Dieu lui a donné un puissant Sauveur. Christ est venu et, grâce à Lui, il renaît pour une espérance glorieuse: la vie éternelle. Les circonstances extérieures n’ont aucune prise sur ce bonheur. Il appartient à tous ceux qui croient, indépendamment de toute autre considération. Que le monde soit plongé dans le mal n’y change rien, toujours la joie de l’Éternel reste leur force. Personne ne peut jamais la ravir aux bien-aimés.
Les pèlerins aussi connaissent leur lot de difficultés et de douleurs, naturellement. Seulement, après tout, ils savent pertinemment que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir. La perspective du séjour bienheureux, avec ses délices sans fin, suffit à leur rendre bien plus douces toutes les peines d’aujourd’hui. En somme, que disons-nous? Que ce soit dans les rires ou les larmes, la joie des rachetés demeure invariablement la même. D’ailleurs, à ce propos, et pour finir de s’en convaincre, écoutons l’apôtre Paul exhorter les chrétiens: « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le dis encore: Réjouissez-vous. »