2 Corinthiens 1.8-9
2 Corinthiens 1.8-9
Car, mes frères, nous ne voulons pas que vous ignoriez l’affliction qui nous est survenue en Asie, c’est que nous avons été accablés excessivement, au-dessus de nos forces, en sorte que nous désespérions même pour notre vie. Et nous nous regardions nous-mêmes comme condamnés à mort, afin que nous n’eussions point de confiance en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts […].
2 Corinthiens 1.8-9
Écoutons, le Christ a assuré aux Siens qu’ils auraient des tribulations dans le monde. N’en soyons pas surpris. Après tout, il est question d’une porte étroite, d’un chemin resserré à emprunter. S’il en était autrement, le Seigneur l’aurait dit. Aussi, soyons-en sûrs, l’adversité fait partie intégrante de la vie du disciple. Il ne se trouve rien d’anormal à cela. En réalité, le contraire serait étonnant, douteux même.
C’est certain, le combat est à la hauteur de l’enjeu: la vie ou la mort de l’âme. Oui, le fidèle dispose d’un précieux trésor: la connaissance du salut en Jésus-Christ. Il va sans dire qu’il est convoité, jalousé, âprement disputé! Non, l’affliction n’est absolument pas le reflet d’un manque de foi, comme si tous les maux étaient épargnés au croyant. Pas du tout! C’est justement à l’occasion de ces douleurs que la foi est éprouvée, affinée, épurée, rendue parfaite.
Alors, le racheté souffre patiemment attendant seulement le secours qui interviendra au temps convenable. Au fond, il en est convaincu, le malheur atteint souvent le juste, mais l’Éternel l’en délivre toujours. Quels que soient les échecs essuyés, les difficultés endurées, il sait que la marche doit se poursuivre, coûte que coûte. En cas de chute, il faut absolument se relever. Il l’a bien compris, le plus grave n’est certes pas de tomber, mais bien de rester à terre. Le Sauveur ne manque jamais de ressources, Sa grâce ne fait jamais défaut. En toutes circonstances, elle suffit à ceux qui continuent d’espérer en Lui. En somme, renoncer à la foi, abandonner Christ, voici la seule véritable défaite.
À présent, accablés et angoissés, les méchants se pressent et demandent avec délectation au chrétien: « Où est ton Dieu? » Désormais, considérant sa détresse, les incrédules se hâtent d’affirmer: « Point de salut pour lui auprès de Dieu! » Qu’importe, ce sont des mots, rien que des mots. Les bien-aimés ont de l’assurance, ils savent en qui ils ont cru! Soit qu’ils vivent, soit qu’ils meurent, le Christ sera glorifié dans leur corps. Pour l’heure, ils prennent courage. Ils écoutent attentivement les paroles de leur Maître et en tirent consolation: « Que votre cœur ne se trouble point; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. » Tous en sont conscients, Christ a vaincu le monde et, à leur tour, eux aussi vaincront par la foi!