2 Corinthiens 12.9
2 Corinthiens 12.9
Mais il m’a dit: Ma grâce te suffit; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi.
2 Corinthiens 12.9
L’homme n’est qu’un vase de terre, une vapeur qui bientôt s’évanouit. De toute évidence, on ne trouve en lui qu’infirmité, défaillance, et fragilité. Malgré tout, ses discours sont teintés d’orgueil, sa bouche prononcent de grandes choses. Néanmoins, il ne fait que se bercer de vaines illusions. Tout ceci n’est qu’apparence, rien moins que de la poudre aux yeux. La réalité est si éloignée, et bien moins glorieuse. Au jour du malheur, quoi qu’il dise, l’homme est démuni, sans ressource. Ses beaux vêtements, ses belles paroles ne suffisent plus à dissimuler sa confusion désormais pleinement manifestée. Alors, soumis au feu de l’adversité, l’assurance présomptueuse de l’homme impertinent s’évapore comme neige au soleil. Tout à coup, il perd cruellement de sa superbe. Plus question maintenant pour lui de pavoiser avec arrogance. À bout de forces, au pied du mur, il doit l’admettre: il a besoin d’aide.
Naturellement, ce constat n’est pas l’apanage de l’homme rebelle. Non, le fidèle aussi y aboutit. Seulement, ici surgit une différence notable entre les deux individus. À cette occasion, l’incrédule invétéré sombre malheureusement dans le désespoir. Le croyant, quant à Lui, finit enfin par exercer sa foi dans le Seigneur. À cet instant, sa vie est sur le point de basculer, pour toujours. Oui, il est prêt aujourd’hui à entendre la voix de son Maître lui susurrer tendrement à l’oreille: « Ma grâce te suffit; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. »
Ce qui semblait être une impasse, le bout du chemin, n’est en définitive pour le chrétien que le commencement d’une toute nouvelle aventure. Soudain, le racheté en prend conscience: il n’est pas seul. Christ est son Sauveur. À présent, ce n’est plus seulement un credo, mais une expérience vécue. Avec bonheur, il se découvre des capacités, des forces, insoupçonnées jusqu’alors. Maintenant, le bien-aimé l’a connu, le Seigneur est réellement sa Force. Dorénavant, ses perspectives changent absolument. Les difficultés ne sont plus considérées sous le même angle; quelles qu’elles puissent être, la même pensée réjouit invariablement son cœur: « Je puis tout par Celui qui me fortifie. »
Pour finir, il faut bien en convenir: la marche normale du chrétien rencontre son lot d’afflictions et de langueurs, c’est vrai. Qu’importe, la chair peut bien être humiliée et périr, si seulement la force de Christ habite en nous. Autrefois, l’illustre apôtre Paul l’a affirmé: « […] quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. » À notre tour d’en faire l’expérience!