2 Timothée 1.10
2 Timothée 1.10
Et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile […].
2 Timothée 1.10
Sans conteste, la peur de la mort étreint le cœur de beaucoup. Riche ou pauvre, célèbre ou inconnu, sage ou fou, l’issue est la même pour tous, le même accident survient à tous. Contraint et forcé, le jour vient où il faudra tout quitter. On laissera derrière soi les bien-aimés, les projets, et les espoirs tant chéris autrefois. Alors, il sera temps de faire le grand saut, le saut dans l’inconnu.
Outre la perspective de la séparation, c’est peut-être ici ce qui rend l’angoisse la plus vive: l’inconnu. Qu’y a-t-il de l’autre côté du miroir? Quel accueil y recevra-t-on? Après tout, si tel possède les précieuses réponses à ces questions, il ne reste plus rien à craindre. Malheureusement, pour l’heure, l’homme en est privé. Et pour cause, il lui manque un témoin fidèle, véritable, pour lui rapporter ces choses. Où est-il? D’ailleurs, existe-t-il vraiment?
Maintenant, Christ est venu libérer ceux qui vivent dans la servitude. Oui, le Fils rend témoignage de ce qu’Il a vu et entendu au ciel. Bien sûr, Il a parlé de la seconde mort, de l’étang de feu, préparé au diable et à ses anges, en lequel les impies aussi seront jetés. Néanmoins, ce n’est certes pas pour porter de mauvaises nouvelles qu’Il est apparu. Au contraire, le Sauveur entretient le pécheur de l’amour de Dieu, de réconciliation, de salut, d’espérance, de gloire! Désormais, Il lui offre une porte ouverte sur l’éternité. L’auditeur attentif est invité à considérer l’Oeuvre accomplie à la croix, à entendre le Christ agonisant s’écrier: « Tout est accompli. » La lourde condamnation qui pesait sur son âme rebelle est aujourd’hui levée, à jamais. Le Sauveur a détruit la mort, mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. En somme, le tout revient uniquement à croire.
Indiscutablement, le rôle de la foi est central, indispensable, incontournable. À présent, l’homme ne trouve la paix que dans la mesure où il fait confiance au Seigneur. Il ne trouve de réel repos qu’à la faveur du crédit qu’il accorde aux paroles de l’Envoyé de Dieu. Autrement, troubles, épouvantements, et frayeurs seront son lot. Quant aux garanties de l’authenticité du témoignage de Christ, elles sont sérieuses. Les Écritures, éprouvées et épurées, parlent de Lui, toutes engagent le lecteur à croire que Jésus est le Christ. Ne craignons plus, croyons seulement.