2 Pierre 2.19-20
2 Pierre 2.19-20
Leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu. En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première.
2 Pierre 2.19-20
Celui que le Fils affranchit est véritablement libre. La Parole de Dieu nous engage à nous tenir fermes dans la liberté et à ne pas nous remettre de nouveau sous le joug de la servitude. Voici, par la grâce de Dieu, nous sommes nettoyés et purifiés de nos souillures. Quel grand bonheur! Par contre, quelle grande amertume s’il nous arrive de nous vautrer une nouvelle fois dans le bourbier! N’est-ce pas vrai? Certes, nous ne devrions pas être légers à ce sujet. Non, ne rendons pas le sacrifice du Christ inutile à notre égard! Un si grand prix a été concédé au bois du Calvaire. Rien de moins que le sang du Fils de Dieu a été requis pour garantir la liberté dans laquelle nous sommes placés aujourd’hui. Est-ce là peu de chose? Certainement pas!
Néanmoins, nous ne pouvons que le constater, le péché nous enveloppe si aisément. Un moment d’inattention, une pensée séduisante, et nous voilà à nouveau engagés et liés au péché que nous avions autrefois délaissés de nos propres vœux. Que ferons-nous maintenant? Où se trouve notre triomphe? Réalisons-le, la victoire qui a surmonté le monde, c’est notre foi. Nous devons impérativement reconnaître que nous sommes morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Indiscutablement, tant que nous ne l’aurons pas compris, nous irons d’échec en échec. Le bien n’habite pas dans l’homme. À quoi bon lutter? La chose parait maintenant tout à fait évidente. Ce n’est pas en nous qu’il faut chercher les ressources pour vaincre mais auprès du Seigneur.
En somme, le tout revient à une question de foi. Oui, nous sommes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi. C’est pourquoi, lorsque la tentation surviendra, croyons-le fermement, en Christ, nous pouvons lui résister. Sans doute, la chair nous pressera tant que possible pour nous faire désespérer et céder. Tenons bon! Confessons courageusement le Nom de Celui en qui nous avons cru! Confessons Sa victoire! Confessons Sa délivrance sur notre vie! Alors, réellement, nous pourrons affirmer par expérience, que celui que le Fils affranchit est véritablement libre!