Esaïe 35.8
Esaïe 35.8
Et il y aura là une route et un chemin, qui s’appellera le chemin de la sainteté. Celui qui est souillé n’y passera point; mais il sera pour eux seuls: ceux qui marcheront dans ce chemin, même les insensés, ne s’égareront point.
Esaïe 35.8
Le fait est indéniable, étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie. Toutefois, aussi resserrée que soit cette voie, ceux qui l’empruntent ne s’égarent pourtant jamais. Et pour cause, le bon Berger est devant Son troupeau. Il le fait paître sur ce chemin. Maintenant, avec simplicité de cœur, les brebis suivent leur grand Bienfaiteur. Seules, elles sont tout à fait conscientes d’être vulnérables, sans force. Aussi toute leur confiance et leurs espoirs ne résident-ils qu’en Christ, leur précieux Guide. Sans Lui, elles se savent perdues, dans le noir, à la merci de leurs nombreux prédateurs.
Pour l’heure, les fidèles avancent le pas assuré, certains que leur attente ne sera pas déçue. Après tout, leur garantie est solide, ils s’appuient sur la promesse de Dieu. Sa parole est ferme, Il ne reviendra pas dessus. Or, Il a promis la vie éternelle à ceux qui croient en Son Fils. Aujourd’hui, grâce au Seigneur Jésus, l’homme est rapproché de Dieu, réconcilié avec Lui. Regardons, le Calvaire a été la scène d’un grand sacrifice, d’effroyables souffrances. C’est une certitude, Christ ne laissera pas périr Ses rachetés après avoir consenti un si grand prix pour l’amour d’eux. Personne ne les ravira de Sa main puissante. Désormais, ils sont à Lui, pas question de les abandonner!
De toute évidence, les bien-aimés n’ont à se charger d’aucune inquiétude, même légère. Leur seule et unique préoccupation doit se résumer à garder foi en Jésus. Pour le reste, le Seigneur s’occupe de tout. Il décide de l’itinéraire, des temps et des moments. Inutile de craindre: bien que périlleux, le sentier est sûr, balisé, uni. L’homme, même insensé, ne peut s’y perdre. À présent, jour après jour, il suffit aux brebis de rester près de leur Pasteur. Ecouter Sa voix et Le suivre, voici la part qui leur incombe.
Des mauvais jours, il y en aura, naturellement. De la fatigue, des afflictions, des angoisses éprouveront les croyants, c’est entendu. Qu’importe, en dépit de tout, soutenus par leur Sauveur, ils ne dévoieront pas! Les bénis persévéreront, encore et encore, jusqu’au triomphe final. Qu’attendons-nous? Emboîtons-leur le pas sans tarder!