Esaïe 43.24-25
Esaïe 43.24-25
Tu ne m’as point acheté à prix d’argent le roseau aromatique, et tu ne m’as pas rassasié de la graisse de tes sacrifices. Mais tu m’as tourmenté par tes péchés, et tu m’as fatigué par tes iniquités. C’est moi, c’est moi qui efface tes forfaits pour l’amour de moi, et je ne me souviendrai plus de tes péchés.
Esaïe 43.24-25
Le don de Dieu s’achèterait-il à prix d’argent? La grâce s’obtiendrait-elle en échange de grands efforts? Indéniablement, si telle est notre pensée, nous sommes dans une grande erreur. Non, un porte-monnaie bien rempli pas plus que d’innombrables « bonnes œuvres » ne peuvent garantir à qui que ce soit la faveur de Dieu. En définitive, quels sont les motivations de telles actions? Quel motif les hommes ont-ils pour cela? Serait-ce la charité? Non, sans doute. En fait, il ne s’agit que d’une monnaie d’échange que l’homme prétend présenter à Dieu en échange de son âme.
Seulement voilà, tout ce labeur est, et restera toujours, sans aucun résultat. Le salut ne se mérite pas plus qu’il ne s’achète. Si nous prenons soin d’étudier les Écritures, nous en serons pleinement convaincus. Qu’y apprenons-nous? « Personne ne pourra avec ses richesses racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon. Car le rachat de leur âme est trop considérable, et il ne se fera jamais […]. » Voilà qui met un point final à toute velléité de persévérer en ce sens!
En réalité, si nous sommes en dehors de Christ, tout notre travail est absolument vain et infructueux. Le constat est que la vie ne s’y trouve pas, ce ne sont que des œuvres mortes. Voici la grande leçon que nous devons assimiler: le salut ne s’obtient que par la grâce, par le moyen de la foi. Certes, si la foi fait défaut, il est impossible de plaire à Dieu, en dépit même de nos plus éminents efforts. « La foi en quoi? » ou « la foi en qui? » demandera certainement quelqu’un. À ces questions, la réponse est immédiate; la foi dans le Nom du Fils de Dieu est la seule qui nous soit salutaire. Réalisons-le, c’est en Lui seul que Dieu prend plaisir.
Pour finir, écoutons à présent la voix du Seigneur Jésus: « Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi. » L’avons-nous compris, personne ne vient au Père sinon par Lui! En d’autres termes, si quelqu’un doit être sauvé, ce ne peut être que par la médiation de Jésus-Christ. C’est pourquoi, sans plus attendre, abandonnons toutes nos vanités et venons humblement à Celui qui nous appelle à Son royaume et à Sa gloire!