Matthieu 13.47-50
Matthieu 13.47-50
Le royaume des cieux est encore semblable à un filet qui, étant jeté dans la mer, ramasse toutes sortes de choses. Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent sur le rivage; et s’étant assis, ils mettent ce qu’il y a de bon à part dans leurs vaisseaux, et ils jettent ce qui ne vaut rien. Il en sera de même à la fin du monde; les anges viendront, et sépareront les méchants du milieu des justes; Et ils jetteront les méchants dans la fournaise ardente; là seront les pleurs et les grincements de dents.
Matthieu 13.47-50
N’en déplaise aux contradicteurs, il existe un lieu de tourments où ne se trouvent que pleurs et grincements de dents. Non, ne prêtons pas l’oreille à ceux qui le nient et font Dieu menteur. Alors, nous nous égarerions loin de la vérité et exposerions nos âmes aux plus grandes déceptions. Au contraire, prenons garde aux paroles solennelles du Seigneur et écoutons-les avec le plus grand sérieux! Certes, elles nous interpellent et, peut-être même, nous remplissent-elles d’effroi. Cependant, bien qu’elle puisse heurter, la vérité ne vaut-elle pas toujours beaucoup mieux que le mensonge? C’est certain, il n’y a qu’elle qui puisse rendre un homme libre.
À présent, il est une grande question qu’il reste à élucider: qui sont les méchants et qui sont les justes? Comment savoir si nous appartenons à telle ou telle catégorie de personnes? C’est une évidence, sans réponse satisfaisante, la paix refusera de se laisser trouver. Toutefois, rassurons-nous, les Écritures apportent l’éclairage dont nous avons besoin à ce propos. L’étude, même sommaire, de la Parole de Dieu ne laisse planer aucun doute quant à la justice de l’homme: elle est loin, si loin, de suffire aux standards divins.
Une obéissance parfaite est requise. Or, dès le commencement, l’homme n’a fait que démontrer qu’il en est incapable. Il est assujetti à la loi du péché. Ses prétendues bonnes œuvres ne sont qu’un vernis pour tenter de dissimuler sa honte et sa nudité spirituelle. Selon toute vraisemblance, les scribes et les pharisiens étaient ceux qui connaissaient le mieux les exigences de Dieu. Or, voici ce que le Christ a déclaré à Ses disciples: « […] si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » Sur la base des œuvres, quel sera l’homme qui sera justifié? Autant le dire ouvertement, il n’en est pas.
En réalité, la vraie justice, la justice de Dieu, ne se mérite pas plus qu’elle ne s’achète. Elle nous est imputée par grâce, de la part de Dieu, par le moyen de la foi au Nom de Jésus-Christ. Ceux, et celles, qui se confient en Lui, qui Lui obéissent, en sont parés. Quant aux autres, toutes leurs justices sont comme le linge le plus souillé. La distinction entre les méchants et les justes ne nous devient-elle pas limpide désormais? Ne peut-on pas la résumer par cette seule parole: « Qui a le Fils, a la vie; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie. » Oui, assurément, le salut vient de l’Éternel.