Esaïe 40.1
Esaïe 40.1
Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu.
Esaïe 40.1
Certes, de grandes perspectives s’offrent à ceux qui espèrent dans le Nom du Christ Jésus. L’espérance dont ils se réjouissent est d’une portée qui surpasse de beaucoup leur traversée en ce monde. Ils savent qu’ils auront part au siècle à venir. Ils tressaillent d’allégresse à la seule évocation de l’éternité bienheureuse qu’ils passeront en la présence du Seigneur. Là-bas, il n’y aura plus ni larme, ni deuil, ni cri, ni travail. Les douleurs de ce monde seront passées. Elles ne reviendront plus, jamais. D’ailleurs, le souvenir même de ces choses ne montera plus au cœur. Quelle pensée pleine de consolation, n’est-ce pas?
Réalisons-le, dans l’absolu, il n’y a que très peu de temps avant que nous ne rejoignions l’autre rive. Pour l’heure, il est vrai, les tentations sont multipliées et toutes sortes d’angoisses nous environnent. Néanmoins, bientôt, très bientôt, tout cela sera oublié et nous serons consolés. Oui, avant longtemps, tous ensemble, nous serons enlevés sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec Lui.
En attendant, que ferons-nous? Gardons l’espérance que nous avons comme une ancre de l’âme, sûre et solide! Alors, nous pourrons résister aux plus grandes tempêtes sans en être emportés! Ne perdons pas non plus l’occasion de consoler nos frères et sœurs par ces paroles! Oui, lorsque l’épreuve s’abat sur les bien-aimés, ayons soin de leur remettre en mémoire la douce espérance qui leur est réservée dans les cieux. Sans se lasser, invitons-les à prendre de la hauteur pour considérer le repos promis en lequel ils doivent entrer incessamment. Employons-nous enfin, autant qu’il est possible, à leur rappeler que les souffrances du temps présent ne sont point comparables à la gloire à venir qui doit être révélée en nous.
En somme, comptant sur la grâce d’en haut, soyons simplement de ceux qui obéissent fidèlement à cette chaleureuse exhortation: « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. »