Hébreux 3.14-15
Hébreux 3.14-15
Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance, Pendant qu’il est dit: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation.
Hébreux 3.14-15
Certes, lorsque tout va bien, placer Sa confiance en Dieu parait être une évidence. Nous sommes devenus participants de Christ, et nous en sommes ivres de joie. C’est bien volontiers que nous prêtons l’oreille à Sa douce voix. À cet instant, qui pourrait douter des bonnes intentions du Berger? Nous Le suivons sans aucune résistance et, remplis d’allégresse, nous empruntons le chemin qu’Il nous montre. Seulement, que restera-t-il de cette assurance lorsque l’épreuve surgira? Lorsque la vallée de l’ombre de la mort se présentera, serons-nous toujours aussi prompts à obéir? Lorsque les circonstances deviendront moins favorables, serons-nous toujours aussi sensibles aux sollicitations du Bien-Aimé? Rien n’est moins sûr!
Remarquons-le, le monde est plongé dans le mal et c’est dans ce contexte que nous devons marcher. Les difficultés y sont multiples et les tentations diverses. Sans doute, au départ de la course, tout parait limpide! Pleins de forces et absolument convaincus de la grâce de Dieu, nous en sommes certains, rien ne pourra nous arrêter. Indiscutablement, nous avons raison. Seulement voilà, désormais la théorie doit se confronter à l’expérience réelle. C’est peu dire que nos précieuses convictions soient mises à rude épreuve.
À présent, il faut tenir ferme envers et contre tout. L’incrédulité ambiante, les bruits du monde ou encore la séduction du péché sont autant de menaces qui pèsent sur nous. Si nous succombons, avec effroi, nous constaterons que le pas devient plus hésitant. Gagnés par le doute, notre première assurance est entamée. Séduits par le péché, nos cœurs s’endurcissent. Finalement, sans réaction salutaire, bientôt nous ne parviendrons même plus à entendre la voix du Berger. Alors, il ne restera plus de lumière et nous serons dans le noir. Quel grand danger!
Mais que faire pour le prévenir? Ne prenons appui que sur le Seigneur! Telle est notre sécurité. Revêtons toute l’armure de Dieu: le casque du salut, la cuirasse de la justice, le bouclier de la foi, la vérité pour ceinture, l’épée de l’Esprit et, pour chaussures à nos pieds, le zèle que donne l’Évangile de paix! Ne l’oublions jamais, nous ne sommes jamais livrés à nous-mêmes. Le Seigneur ne nous abandonne pas sur la route et, croyons-le, les provisions de Sa grâce ne font jamais défaut. C’est pourquoi, jusqu’au bout et quoi qu’il puisse arriver, continuons d’espérer en Lui. C’est une certitude, le Seigneur saura garder le bon dépôt dans notre cœur!