Luc 7.12-14
Luc 7.12-14
Et comme il approchait de la porte de la ville, voici on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve, et il y avait avec elle un grand nombre de gens de la ville. Et le Seigneur l’ayant vue, fut touché de compassion pour elle, et lui dit: Ne pleure point. Et s’étant approché, il toucha la bière, et ceux qui la portaient s’arrêtèrent; et il dit: Jeune homme, je te le dis, lève-toi.
Luc 7.12-14
La mort, voici l’épouvantail qui trouble et remplit d’effroi le cœur de l’homme. Aussi, beaucoup s’agitent et tentent de l’oublier en se livrant à de multiples occupations. D’autres s’engagent dans une véritable course contre la montre et cherchent à braver le temps en quête d’une jeunesse éternelle. Toutefois, en définitive, tous ces efforts sont vains. La mort est toujours là et s’étend à tous les hommes car tous meurent en Adam.
Après tout, quel est le motif de cette angoisse qui agrippe le cœur humain avec tant d’ardeur? Bien entendu, la souffrance physique n’y est pas étrangère. Cependant, au-delà de ces moments douloureux, n’est-ce pas la crainte de l’inconnu qui est la plus redoutée? Alors, il nous faut emprunter un sentier où tout est nouveau, où il ne se trouve plus rien de familier, et où tout reste à découvrir. Par dessus tout, désormais nous allons à la rencontre de Dieu. Il parait évident que si quelqu’un ignore Ses intentions, la seule évocation de cet inéluctable rendez-vous ne peut que remplir l’âme de frayeur. Notre Dieu est saint, c’est même un feu dévorant. Nous apercevons fort bien qu’à l’épreuve de Son jugement, notre justice sera trouvée légère dans la balance.
Néanmoins, à présent, ne craignons plus, nous avons un Guide. Oui, notre Seigneur, Jésus-Christ nous a devancés. Maintenant, à ceux, et celles, qui espèrent en Lui, Il offre l’assurance que Dieu les recevra en grâce. Et pour cause, Lui-même sera leur Avocat auprès du Père. Le Christ Lui-même sera notre justice. Le Seigneur l’a affirmé, Il est la résurrection et la vie. Qui croit en Lui vivra, quand même il serait mort. En réalité, la vie des fidèles est cachée avec Christ en Dieu. Pour eux, comprenons-le, il n’y a plus de condamnation. La mort seconde ne peut les atteindre.
Pourquoi demeurer assujettis plus longtemps à la servitude? Non, dorénavant, nous possédons une espérance sûre et solide, comme une ancre de l’âme! Ne l’avons-nous pas entendu, Le Fils de Dieu nous rend libres, nous n’avons plus à craindre la mort. Elle-même nous devient un gain. Lorsque nous quitterons cette tente, ce sera pour faire notre entrée dans l’éternité bienheureuse. Lorsque nous délogerons, ce sera pour être auprès du Seigneur. Croyons-le, cela nous sera de beaucoup meilleur!