Galates 5.13
Galates 5.13
Frères, vous avez été appelés à la liberté; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité.
Galates 5.13
Christ nous a rendus libres. Seulement, si nous considérons ceci avec les yeux de la chair, la chose ne parait plus aussi évidente. Face aux diverses tentations qui surviennent, face aux séductions de ce monde et aux divers assauts de l’adversaire, où se trouve notre belle assurance? Si quelqu’un s’écarte du Sauveur, ne serait-ce qu’un peu, voici cette personne vulnérable et en proie à toutes sortes de prédateurs. Ceci étant dit, tout le monde peut apprécier à quel point le chemin à emprunter est resserré.
Que nous dit-on? « […] faites votre compte que vous êtes morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. » Qui ne comprend qu’il est ici question de foi, de confiance, de persévérance? Oui, en réalité, nous avançons sans voir. Pire, tout semble parfois contraire à notre profession de foi. Néanmoins, il est absolument nécessaire que nous tenions fermes, que nous n’abandonnions pas notre première assurance. Autrement, très vite, nous retomberons dans la boue de laquelle le Seigneur nous a avait pourtant retirés et purifiés. Incontestablement, la guerre fait rage.
Dans l’absolu, nous le savons tous, la victoire est déjà remportée. Pour s’en convaincre, nous n’avons qu’à considérer la croix et le tombeau vide. Christ est mort, bien plus Il est ressuscité. Non, le triomphe du Seigneur ne fait pas débat. Le problème ne se situe pas là, bien entendu. Toute la difficulté réside dans la nécessité de préserver ce témoignage, de le maintenir coûte que coûte! Finalement, le tout est de savoir qui de la foi ou de l’incrédulité gouvernera nos cœurs. Evidemment, les perspectives seront radicalement différentes selon l’issue de cette bataille.
Que faire à présent? Reconnaître honnêtement notre faiblesse parait incontournable. Cela nous évitera de nous enfler d’orgueil, cela nous préservera de placer notre confiance dans la chair. Alors, notre seul appui, notre unique ressource, sera en Christ notre Seigneur. Croyons-le, ce sera là notre délivrance et notre salut. Nous ne l’ignorons pas, celui que le Fils affranchit est véritablement libre. Dorénavant, prenons courage, combattons le bon combat de la foi. Reposons-nous sur le Fils de Dieu, Il a affirmé: « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » Soyons-en persuadés, Il dit vrai!