Tite 2.11-13
Tite 2.11-13
Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée; Et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété; En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ […].
Tite 2.11-13
Attendons, patientons courageusement. Bientôt, et même très bientôt, la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ sera manifestée. Alors, ce sera la fin du temps de notre affliction, enfin notre espérance prendra corps. Pour l’heure, réjouissons-nous, Dieu fait grâce. Bien qu’ils soient coupables, Dieu propose à tous les hommes de passer des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie, de la perdition au salut. Quelle perspective extraordinaire!
Seulement, il faut prendre position dès maintenant. Impossible de clocher des deux côtés. Qui prétend être vivant pour Dieu ne peut, tout à la fois, se conformer au train de ce monde. Le Père nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de Son Amour. Or, quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial? Chacun sait que nul ne peut servir deux maîtres à la fois. Incontestablement, s’il y a un choix à faire, il sera vite fait. Le Maître nous aime. Qui peut en douter? Pour racheter Ses bien-aimés, Son précieux sang a coulé.
Evidemment, la course chrétienne est rude. Et pour cause, les valeurs du royaume auquel nous appartenons ne sont pas celles de ce monde. Par conséquent, il n’est rien d’étonnant à ce que nous nous y sentions mal à l’aise. Le Seigneur n’en a jamais fait mystère, chaque pèlerin connaîtra son lot d’épreuves et de tribulations. Oui, c’est vrai, étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie.
Malgré tout, ne l’oublions pas, nous sommes des privilégiés. Notre attente est glorieuse. Rendons-nous compte, nous avons pour fin la vie éternelle! Un jour, nous serons reçus dans le séjour bienheureux du Seigneur. Aussi, ne troquons pas cette joie ineffable contre quelques instants de plaisir coupables que ce pauvre monde est en mesure de nous offrir. Ils sont aussi fugaces que médiocres. Non, pour nous, renonçons à l’impiété et aux convoitises mondaines. En ce présent siècle, soyons résolus, vivons dans la tempérance, la justice et la piété. Bientôt, même très bientôt, notre foi et notre persévérance seront récompensées.