Habakuk 1.13
Habakuk 1.13
Tu as les yeux trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu, quand le méchant dévore celui qui est plus juste que lui?
Habakuk 1.13
Beaucoup disent: « Si Dieu existait alors… »! Si Dieu existait, pourquoi la guerre? Si Dieu existait, pourquoi la misère? Si Dieu existait, pourquoi l’injustice? Si Dieu existait, pourquoi le mal tout simplement?
Nombreux sont ceux qui usent, et abusent, de cet argument pour justifier leur incrédulité. Et pourtant, si Dieu intervenait maintenant, que se passerait-il? S’Il laissait éclater Sa colère sans autre délai, qu’adviendrait-il des rebelles? Ne nous y trompons pas, Dieu est juste et saint. Il ne supporte pas le péché et ne prend nullement plaisir au mal.
Le fait est désormais tout à fait évident: c’est par amour que Dieu garde le silence. Si le Seigneur tarde, s’Il use d’une grande patience, ce n’est qu’une preuve supplémentaire, si besoin en était, qu’Il veut notre salut. En effet, nous ne sommes pas sans savoir que l’homme est pécheur et, par conséquent, sous le coup de la condamnation. Bien entendu, Dieu ne tient jamais le coupable pour innocent. Aussi, sauf à se repentir et à placer sa foi dans le Nom de Christ, il est absolument ruiné. En réalité, les sceptiques qui pointent l’apparente indifférence de Dieu ignorent une chose essentielle: si le Seigneur exerçait immédiatement Ses jugements, ils seraient eux-mêmes consumés tout aussitôt.
Ce jour viendra, assurément. Toutefois, pour l’heure, il est encore différé pour un peu de temps. Jusqu’à quand? Nul ne le peut déclarer, d’où l’urgence de se déterminer. Aujourd’hui est un jour de salut et de grâce, voici tout ce que nous savons. Tout espoir n’est pas encore perdu. Au contraire, une espérance vivante s’offre au pécheur repentant pour peu qu’il croit à l’Évangile. Sachons-le, la rançon pour nos âmes a été payée! Le Fils de Dieu a tout accompli, et Il délivre ceux qui espèrent en Lui de la colère à venir.
Dorénavant, ne nous joignons plus au nombre des disputeurs de ce siècle, ce serait notre perte. Ne résistons plus à l’Appel pressant de la grâce. Écoutons, le Seigneur frappe à la porte. Laissons-le entrer. Oui, sans plus attendre, laissons le salut de Dieu entrer dans notre maison.