Psaumes 35.10
Psaumes 35.10
Tous mes os diront: Éternel, qui est semblable à toi, qui délivres l’affligé de celui qui est plus fort que lui, l’affligé et le pauvre de celui qui le dépouille?
Psaumes 35.10
Dans ce monde, pour être reconnu et considéré, l’homme doit être fort, performant, productif et compétitif. Surtout, il doit éviter coûte que coûte de laisser paraître le moindre signe de vulnérabilité. Non, il n’est pas de place pour la faiblesse. Le risque de révéler une brèche, une faille, serait bien trop grand. Quelqu’un pourrait s’y engouffrer et l’exploiter dans le but de nuire!
Remarquons-le, l’homme considère qu’il ne doit compter que sur lui-même, sur ses mérites, sur son volontarisme. Fièrement, il se revendique indépendant et maître de son destin. En somme, chacun l’aperçoit sans mal, le monde privilégie la confiance en soi plutôt qu’en Dieu. Le moins que l’on puisse dire est que cette attitude est totalement opposée à l’idéal dépeint dans la Bible. La Parole de Dieu pousse à l’humilité, le monde à l’orgueil. La Parole de Dieu invite à la paix, le monde à l’adversité. La Parole de Dieu enseigne la vérité, le monde le mensonge. La Parole de Dieu nous entretient d’amour, le monde d’égoïsme.
Evidemment, l’homme qui se repaît d’apparences, qui refuse de se regarder dans le miroir, ne peut se voir tel qu’il est. Et pourtant, quoi qu’il dise, sans la grâce de Dieu, il est pauvre, misérable, aveugle et nu. Aussi, la chose parait triviale désormais, le secours que l’homme trouve en l’homme le décevra toujours, tôt ou tard. Le bras de la chair ne peut offrir de garantie à personne.
Certainement, le salut vient de l’Éternel. Voici la grande leçon que tous doivent assimiler. Sans doute, pour la plupart, nous l’apprenons dans la douleur, au milieu de nombreuses afflictions. Elles sont désagréables, c’est vrai, mais elles ont une vertu pédagogique. Elles nous confrontent à nos insuffisances, elles nous mettent face à des abîmes et des cimes infranchissables. Alors, au pied du mur, force est de l’admettre: nous ne sommes rien et nous n’avons aucune force. Dorénavant, rien ne sera plus pareil, toute notre attente sera dans le Seigneur et, sans difficulté, nous Lui donnerons gloire.
Pour finir, écoutons la voix du Seigneur Jésus. Il s’est adressé à l’apôtre Paul en ces termes: « Ma grâce te suffit; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. » Paul l’a compris et finit par affirmer: « Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. » Que cela donc nous tienne d’exemple!