Une triste fin!
Une triste fin!
Grain de sel
Proverbes 16.18
L’orgueil va devant l’écrasement, et la fierté d’esprit devant la ruine.
Ozias est devenu roi dès l’âge de seize ans.
Il était très jeune, et pourtant, bien guidé par Zacharie, il s’est efforcé de faire ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, et son long règne de cinquante-deux ans a été marqué par toutes sortes de performances remarquables : victoires militaires éclatantes, multiples constructions, soutien des laboureurs et des vignerons et même, construction de « machines inventées par un ingénieur ». Tout semblait réussir à ce roi « surdoué »…
Hélas, il y a un MAIS…
« Mais lorsqu’il fut puissant, son cœur s’éleva pour le perdre… » (2 Chroniques 26.16).
Que se passe-t-il ? Il entre dans le temple (alors que seuls les sacrificateurs ont le droit de le faire). Pire encore, il s’apprête à brûler des parfums. Courageusement, les sacrificateurs s’interposent… Au lieu de se soumettre, il s’irrite contre eux !
Et la sentence divine tombe, implacable : son corps se couvre de lèpre.
Le voilà qui sort du temple, effondré. Le roi prestigieux se retrouve exclu de Jérusalem, privé de tout honneur, solitaire jusqu’à sa mort… À quoi pense-t-il dans son exil ? Éprouve-t-il des remords ? La Bible ne nous le précise pas. Elle nous laisse tirer nos propres conclusions de cette lamentable histoire.
Retenons de ce récit :
• que si nous possédons quelque don, il nous vient de Dieu. Du reste, le texte nous précise « Dans le temps où il rechercha l’Éternel, Dieu le fit prospérer » (26.5). Gardons-nous soigneusement de tout orgueil, car si nous avons plus de talents que certains autres, c’est uniquement grâce à Dieu, qui nous demandera un jour comment nous avons fait fructifier ce qu’il nous a confié.
• qu’à l’inverse, si nous nous trouvons peu doués, restons fidèles et n’oublions pas que « les derniers seront les premiers ». Soyons fidèles en peu de choses et un jour, nous serons abondamment récompensés.
• que nous devons redoubler de vigilance quand nous sommes particulièrement bénis et comblés.
• qu’il nous faut veiller à ce qu’il n’y ait aucun MAIS dans notre marche chrétienne.
• que plus nous nous élevons, plus la chute risque d’être vertigineuse si nous n’y prenons pas garde.
Grâce aux saints avertissements de la Parole de Dieu, nous pouvons tous arriver à bon port et entendre un jour le Seigneur nous dire : « C’est bien, bon et fidèle serviteur… Bonne et fidèle servante… » En attendant, restons vigilants !