Comme des aveugles le long d’un mur !
Comme des aveugles le long d’un mur !
Grain de sel
Ésaïe 59.10-11
Nous allons à tâtons comme des aveugles le long d’un mur, nous tâtonnons comme des gens sans yeux; nous trébuchons en plein midi, comme sur la brune; dans l’abondance nous sommes comme morts. Nous rugissons tous comme des ours; nous ne cessons de gémir comme des colombes; nous attendons le jugement, et il n’y en a point; le salut, et il est loin de nous!
LImaginez la scène : des multitudes d’aveugles qui tâtonnent le long d’un mur, à la recherche d’une brèche… mais en vain. La situation semble sans issue. Pas la moindre porte ! Parce qu’ils sont privés de la vue, ils trébuchent constamment, « à midi comme en pleine nuit ». Ils sont plongés dans des ténèbres perpétuelles… Dans les maisons dont le Seigneur est absent, on « gronde comme des ours »… Que de violences, que de haine et de disputes sans fin ! On « gémit comme des colombes » face à l’impuissance à régler les problèmes. Chaque fois qu’on croit en résoudre un, un autre ressurgit. « Pourquoi le malheur m’atteint-il une fois de plus ? » Tel est le sombre tableau de l’homme sans Dieu, de l’homme accablé par le poids de son péché. Il revendique sa liberté, mais il démontre de plus en plus sa servitude.
MAIS la situation n’est pas désespérée ! « Non, le bras de l’Éternel n’est pas devenu trop court pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre » (Ésaïe 59.1). Ce n’est pas un livre de fables qui l’affirme, mais la Bible, le livre de Dieu. Tout ce que nous y lisons est pour nous aujourd’hui. Nous pouvons en faire l’expérience !
Ne pense pas que ta misère soit une fatalité ou que l’amour de Dieu soit pour les autres. Il est aussi pour toi ! Jésus a dit qu’il est la porte. Tu peux franchir ce mur ! Il a dit qu’il était venu pour ouvrir les yeux des aveugles. Tu peux retrouver la « vision » spirituelle qui te manque. Il a dit qu’il était venu annoncer une bonne nouvelle. Tu peux reprendre espoir aujourd’hui ! Le veux-tu ?