Jonas 2.9-10
Jonas 2.9-10
Ceux qui s’attachent à des vanités trompeuses abandonnent celui qui leur fait miséricorde; Mais moi, je t’offrirai des sacrifices avec chant de louange, j’accomplirai les vœux que j’ai faits. Le salut est de l’Éternel!
Jonas 2.9-10
Le fait est que Dieu seul pardonne les péchés. En conséquence, si quelqu’un se détourne de Lui, il ne reste plus aucun espoir. Et pour cause, cela revient tout simplement à s’écarter de la source même du salut. Evidemment, si Dieu retient les péchés d’un homme, il n’est rien ni personne qui jamais ne pourra l’en délivrer. Maintenant, chacun en prend conscience, la situation est tout à fait claire: qui renonce à Dieu renonce conjointement au salut.
Bien sûr, lorsque la conviction de péché étreint l’âme, le premier réflexe consiste à se cacher. Désormais, il s’agit de camoufler à tout prix ces œuvres qui font tant rougir. Pour calmer leurs angoisses, d’autres font le choix de s’abandonner aux fables. Remarquons-le, ces derniers sont prêts à tout pour s’offrir un semblant de sécurité, quitte à rejeter la vérité au profit du mensonge. Néanmoins, ce simulacre de paix volera bientôt en éclat et il ne se trouvera plus que de la confusion.
Dorénavant, réalisons-le, le juste vivra par la foi. Les Écritures invitent les hommes à croire que Dieu justifie l’impie si seulement il reçoit le témoignage de Jésus-Christ. Le Fils de Dieu est venu et s’est livré en rançon pour plusieurs. Il a souffert pour les péchés, Il a paru pour abolir le péché. C’est sûr, pour qui croit en Lui, l’affaire est aujourd’hui absolument réglée. Il va sans dire que le péché est grave. Toutefois, rien ne surpasse en gravité l’abandon de la foi, l’abandon du Christ Rédempteur. Alors, il ne reste plus aucun sacrifice pour le péché.
Aussi, quoi que nous ayons fait, ne perdons jamais courage. Si bas que quelqu’un ait pu tomber, il reste toujours de l’espoir pour peu que la foi en Christ demeure vivante. Certainement, les compassions de Dieu ne sont pas épuisées. Certainement, Il pardonne et reçoit encore le pécheur repentant. Toutes les bonnes œuvres qu’un homme pourra accumuler ne lui assureront jamais le pardon, Dieu ne l’accorde qu’à celui qui a la foi en Jésus. Non, qu’il ne nous arrive pas de devenir vains, de nous attacher à des vanités. Celui qui cache ses péchés ne prospérera pas, mais quiconque les confesse et les délaisse obtiendra miséricorde. Voici la grande promesse qui nous est faite, à nous d’y prêter foi sans plus tarder. Assurément, le salut est de l’Éternel!