2 Corinthiens 6.2
2 Corinthiens 6.2
Car il dit: Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable; voici maintenant le jour du salut.
2 Corinthiens 6.2
Demain ne nous appartient pas. Nul ne peut raisonnablement nier cela. Après tout, en dépit de tous ses projets, l’âme de l’homme peut lui être redemandée n’importe quand. De toute évidence, il n’est pas en mesure de la retenir. Seulement, est-il prêt à aller à la rencontre de son Dieu?
Naturellement, cette question revêt une importance capitale! Elle l’est d’autant plus qu’une fois les portes de l’éternité franchies, il ne sera plus temps d’y songer! Alors, il sera trop tard pour s’en mettre en peine. Aujourd’hui est le jour du salut. Maintenant, Dieu offre Sa grâce. Hier ne reviendra plus, et demain n’est pas au pouvoir de l’homme. Le fait est que le même accident arrive à tous. De surcroît, il survient tant de fois de manière imprévisible et si soudaine. Alors, pourquoi attendre? Pourquoi suspendre ainsi le sort de son âme et risquer d’en souffrir la perte? Ce serait une véritable folie.
Naturellement, l’adversaire sait fort bien que la montre joue contre l’homme. Aussi sa stratégie est-elle toute trouvée! À présent, il s’ingénie à l’affairer dans toutes sortes de vanités. Ainsi, sans que l’homme ne l’aperçoive, ses jours s’envolent à toute vitesse. Insouciant, la pensée de l’éternité ne le tourmente guère. Elle lui semble si lointaine, si éloignée de ses préoccupations actuelles. Il sera bien temps de s’en inquiéter plus tard, raisonne-t-il en lui-même! Mais voilà que, sans crier gare, la faucheuse passe, la mort surprend sa proie. Parvenu à cette heure, la destinée est scellée; tout est fini. Le diable est parvenu à ses fins, le piège mortel s’est malheureusement refermé sur l’homme.
Quant à nous, ne faisons pas la même erreur. Il est vrai, comme un tourbillon, le monde nous aspire: ses activités sont si chronophages. Peu importe, arrêtons-nous quand même! Prenons le temps de réfléchir! Tout bien compté, rien n’est plus grave, rien ne mérite davantage notre attention que la précieuse parole de Dieu qui instruit l’homme quant au salut de son âme. Dorénavant, conscients du grand danger qui menace, ne repoussons plus l’appel de la grâce. Non, il ne retentira pas indéfiniment! Ce n’est rien moins qu’un mensonge, une funeste illusion. Il est impératif de saisir tout de suite l’opportunité! Qui sait si elle se représentera jamais?
En ce jour, Christ invite encore les hommes au salut. N’ignorons plus les tendres sollicitations du Berger, Il veut nous donner la vie. Oui, nous ferions bien d’écouter ce précieux conseil: « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. »