2 Timothée 1.12
2 Timothée 1.12
C’est pour cela aussi que je souffre ces choses; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là.
2 Timothée 1.12
« Je sais en qui j’ai cru. » Incontestablement, c’est ici l’affirmation qui soutient le cœur de tous les fidèles. En dépit de tout, il s’en souviennent et reprennent courage. Naturellement, souvent, très souvent, il y aurait de quoi perdre pied lorsque toutes sortes de difficultés s’amoncellent. Regardons, celui-là court encore, mais le cœur n’y est plus vraiment. Aujourd’hui, la fatigue pèse si lourdement. À présent, les forces déclinent, l’âme est abattue, et l’envie de se battre s’estompe peu à peu. Dans le creux de la vague, vulnérable et affaibli, l’homme le reconnaît bien volontiers: il n’est qu’un pot de terre. C’est vrai, un précieux trésor a été déposé en lui. Seulement, sans soutien, il doit l’admettre: impossible de le conserver. Exposé à l’adversité, difficile de le retenir longtemps. La lutte est sans merci et les attaques tellement nombreuses.
Au milieu de ces afflictions, si le soldat de Christ veut vaincre, il doit impérativement faire preuve de foi. Il doit absolument porter Son regard sur son Chef qui a déjà vaincu. Autrement, c’est sûr, il sera terrassé et tombera sur le champ de bataille sous les coups de l’impitoyable ennemi. Oui, pour trouver du secours, il est nécessaire de lever les yeux au ciel. Alors, ces précieuses paroles du Seigneur Jésus retentiront: « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » La chose est limpide: sans l’assistance du Sauveur, le combat est perdu d’avance. Privé de Son appui, sans nul doute, le croyant retomberait tout aussitôt dans les ténèbres de l’incrédulité.
Notons-le bien, ce n’est que par la puissance de Dieu que notre dépôt est gardé en sûreté. En définitive, la chair et les efforts humains n’y sont pour strictement rien. En somme, tant que la foi subsiste, tout est bien. De la main du Seigneur, nul ne peut jamais nous ravir. Peut-être les apparences laissent-elles supposer le contraire. Maintenant, nous voici sur le fil du rasoir, au bord du gouffre. Qu’importe, nous sommes à Christ, Il nous sauvera! N’en doutons pas, Il aime Ses rachetés. Pour preuve, Il a donné jusqu’à Sa vie pour l’amour d’eux. Non, quoi qu’il arrive, ne lâchons pas Sa main. Tout au long du chemin, espérons en Lui, toujours.