Le jour où j’ai accepté la main tendue de Jésus
« Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi. »
Jean 14.6
Les quarante premières années de ma vie n’ont été qu’une succession d’abandons, de rejets, de maltraitances physiques et morales qui m’ont plongée au fil des jours dans une profonde désespérance. Rien ne pouvait plus me retenir sur cette terre: trop de souffrances subies, trop de douleurs enfouies, mon cœur n’était plus qu’une plaie béante.
La seule étincelle qui me rattachait encore à la vie a été la venue et la présence de mon enfant bien aimée, mais cela ne m’a pas empêchée de sombrer dans une grave dépression dont aucun médecin n’a pu me guérir.
Un jour, on m’a parlé de Dieu, « qui a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, afin que celui qui croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).
Plus en désespoir de cause que par conviction, j’ai décidé d’assister à une réunion dans l’église évangélique de ma ville. J’ai été immédiatement saisie et bouleversée par les chants et les louanges qui s’élevaient vers Dieu, ainsi que par le message apporté par un pasteur.
J’ai reçu en plein cœur la parfaite évidence que Jésus avait donné sa vie pour moi sur la croix, où il avait tout accompli pour que je sois sauvée, purifiée et guérie.
J’ai réalisé que chaque goutte de son sang versé, telle une gomme, effaçait tout mon passé et qu’il allait, comme un crayon, réécrire toute mon histoire.
J’ai placé toute ma confiance et toute mon espérance en Jésus mon Sauveur et après m’avoir, dans un premier temps, délivrée de la dépression, de l’anorexie et de mes pensées suicidaires, il m’a aussi permis de pardonner à tous ceux qui m’ont fait du mal. Ce pardon libérateur a été suivi de guérisons physiques, en particulier de la fibromyalgie, maladie rare pour laquelle aucun traitement n’est encore efficace à ce jour. Et le Seigneur continue de panser et cicatriser toutes mes blessures intérieures. De jour en jour, il restaure et reconstruit mon être tout entier. Béni soit son nom !
« Toutes choses anciennes sont passées; voici il fait toutes choses nouvelles. » (2 Corinthiens 5.17)
« Même si ton père et ta mère t’ont abandonné, je ne t’abandonnerai pas » (Psaume 27.10) « car Je t’aime d’un amour éternel » (Jérémie 31.3).
À Dieu soit toute la gloire, l’honneur et la louange de mon cœur reconnaissant.
[Témoignage de Michèle M]