Pris par la passion du jeu
«Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.»
Jean 10.10
Je suis d’origine martiniquaise.
Quand je suis venu en métropole, après cinq ans de mariage heureux, ma femme et moi avons commencé à nous disputer et même à envisager le divorce. Mais mes belles-sœurs, qui étaient chrétiennes, ont appris que nous avions des problèmes conjugaux et ont proposé de venir séjourner chez nous quelque temps à condition que nous les accompagnions à l’église.
Quand elles sont arrivées chez nous, elles ne nous ont pas particulièrement parlé de Dieu, elles n’ont pas fait pression sur nous ; simplement, elles nous ont conduits dans une église évangélique. Et au bout d’un an, ma femme s’est convertie au Seigneur.
Mais moi, j’avais un problème : les jeux d’argent. Loto, tiercé, etc. J’y consacrais beaucoup d’argent et malgré nos deux salaires, nous ne parvenions jamais à faire d’économies.
– Quand vas-tu arrêter et donner ton cœur au Seigneur ? soupirait ma femme.
– Peut-être l’an prochain…
Je ne pouvais rien répondre d’autre, car je n’arrivais pas à m’arrêter de jouer : c’était plus fort que moi ! Et pourtant, je perdais sans cesse, et parfois, j’étais obligé de demander de l’argent à ma femme. J’avais des amis qui perdaient tout leur salaire au jeu. Nous étions comme pris au piège.
Un dimanche, enfin, l’Esprit de Dieu a profondément touché mon cœur. J’ai décidé : « Le prochain baptême sera le mien » et je lui ai entièrement consacré ma vie. J’avais comme toujours un ticket de tiercé dans la poche, mais en sortant du culte, je suis allé l’offrir à l’un de mes amis. Il n’en croyait pas ses oreilles quand je lui ai déclaré : « Je ne jouerai plus ! »
Et c’est ce qui s’est passé ! Moi qui avais été un grand joueur pendant une quinzaine d’années, je n’en éprouvais plus la moindre envie. Le Seigneur m’avait donné tellement plus ! Depuis ce temps-là, je le suis fidèlement. Ma femme et moi formons un couple solide et notre situation financière s’est beaucoup améliorée.
« Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, a dit Jésus, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient même avec abondance » (Jean 10.10). C’est merveilleux d’avoir la vie de Dieu, et cette vie, il veut vous la donner à vous aussi !
[Témoignage d’Honoré, Décines]