Bénis pour bénir les autres !
Bénis pour bénir les autres !
Grain de sel
Genèse 12.1-3
Et l’Éternel avait dit à Abram: Va-t’en hors de ton pays, et de ta parenté, et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
Si le Seigneur nous bénit, c’est pour que nous soyons ensuite des instruments de bénédiction pour les autres. « Je te bénirai, je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction… et toutes les familles de la terre seront bénies en toi », a dit le Seigneur à Abraham (Genèse 12.1-3).
Ce que Dieu voulait pour Abraham, il le souhaite aussi pour nous.
Toutefois, cette bénédiction avait un prix : il devait quitter la maison de son père. Si nous voulons bénir les autres, il nous faut obéir au Seigneur, parfois au prix de grands renoncements. Certes, lors de notre conversion, nous avons renoncé au péché et à la chair (même s’il nous faut toujours rester vigilants pour ne pas nous laisser piéger de nouveau par notre adversaire), mais nous devons parfois renoncer à des choses légitimes : « Quitte ton pays, ta patrie et ta famille… »
Cet épisode s’est passé après la mort du père d’Abraham, Térach, nom qui signifie « empêchement, délai ». Abraham n’a-t-il obéi au plan divin qu’après ce décès ? Dans ce cas, qu’il n’y ait en nous aucun « Térach » qui nous empêche d’obéir promptement à l’appel du Seigneur !
À l’inverse, Jonas a tenté de fuir loin de Dieu et a été en malédiction à tous ceux qui étaient dans le bateau avec lui. Ce qui empêche certains chrétiens d’être des instruments de bénédiction pour les autres, c’est qu’ils ne marchent pas dans les voies de Dieu.
Quand on lance une pierre dans l’eau, elle fait des vagues. Que voulons-nous ? Faire des vagues de bénédiction autour de nous comme Abraham ou être des instruments de malheur comme Jonas avant son retour à Dieu ? Cela vaut la peine d’y réfléchir !