Deutéronome 2.31
Deutéronome 2.31
Et l’Éternel me dit: Vois, j’ai commencé de te livrer Sihon et son pays; commence à t’emparer de son pays, pour le posséder.
Deutéronome 2.31
Il est vrai, celui que le Fils de Dieu affranchit est véritablement libre. Il n’est point de doute à ce sujet. Pourtant, comme nous nous en sommes probablement rendus compte, bien que la liberté soit acquise, nous n’en goûtons pas immédiatement l’effet dans toute sa plénitude. La chair, et ses affections mondaines, sont toujours bel et bien là. Force est de constater qu’elle ne rend pas les armes. Au contraire, elle livre même toutes ses forces pour tenter de reconquérir le cœur dont Christ est désormais devenu Maître. C’est peu dire que la lutte est parfois féroce…
Evidemment, nous aimerions tout de suite être mis en possession du pays promis. Néanmoins, est-ce réellement à souhaiter? Réalisons-le, l’ivresse d’une liberté subite nous exposerait au grand danger d’oublier l’Éternel notre Dieu. Nos cœurs risqueraient de s’élever en disant: « Ma puissance et la force de ma main m’ont acquis ces biens. » Arrivés là, qu’aurions-nous gagné de plus? Notre dernière condition serait alors pire que la première. Nous le savons, Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles.
Maintenant, conscients de la victoire décisive remportée par le Seigneur au Calvaire, avançons et emparons-nous du pays. Sans aucune hésitation, mortifions ce qui dans nos membres tient à la terre: la fornication, la souillure, les affections déréglées, la mauvaise convoitise ou encore l’avarice. Toutefois, à chaque nouvelle bataille remportée, à chaque nouvelle parcelle que foulera notre pied, n’oublions jamais d’en rendre gloire à Dieu. La délivrance ne découle jamais de nos efforts mais toujours de la seule grâce de Dieu. Indéniablement, ce ne sera pas notre triomphe qu’il faudra célébrer, mais bien celui du Christ qui a vaincu et nous rend vainqueurs. Croyons-le, si notre appui est en Lui, tous nos ennemis, si redoutables soient-ils, tomberont les uns après les autres.
À présent, alors que nous marchons, qu’il ne nous arrive pas de perdre espoir à l’occasion de tel ou tel rude combat. Quand bien même il nous arriverait de perdre une bataille, et même plusieurs, ne restons pas à terre! Non, ayons bon courage et relevons-nous! Le Seigneur a vaincu le monde, Il a déjà remporté la guerre! C’est une certitude, en Jésus-Christ, la victoire finale nous est assurée!