Esaïe 1.5-6
Esaïe 1.5-6
Où vous frapper encore si vous continuez vos révoltes? Toute la tête est malade, et tout le cœur languissant. De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain; ce ne sont que blessures, meurtrissures et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile.
Esaïe 1.5-6
La Parole de Dieu ne cesse de l’affirmer, le bien n’habite pas dans l’homme. En lui, rien n’est sain. Tout est contaminé par la péché. À quoi bon regimber contre ce témoignage? Pourquoi s’entêter à maintenir le contraire? Inutile de soigner les apparences. En le faisant, en réalité, nous ne sommes rien de plus que des sépulcres blanchis. La source du mal n’est pas extérieure. Non, elle vient de l’intérieur, elle vient du cœur. C’est pourquoi, n’en doutons pas, si guérison il doit y avoir, elle devra commencer d’abord par là.
Que ferons-nous désormais? Tout d’abord, il est impératif de reconnaître notre état. Nous sommes ruinés, il faut l’admettre. Autrement, il n’y a aucun remède. Certes, ceux qui ne sont pas malades n’ont aucun besoin d’être guéris. Le Seigneur l’a affirmé ouvertement, Il n’est venu pour chercher et sauver que ce qui était perdu. Ensuite, la foi est requise, la foi en Celui qui justifie l’impie. Remarquons-le, reconnaître son péché et pleurer dessus n’apporte pas le pardon.
Qu’avons-nous à offrir à Dieu en échange de nos âmes? Pour que sa dette lui soit remise, l’homme doit apporter une rançon que Dieu accepte. Toute la question est de savoir où il peut la trouver. La conscience, maintenant éveillée et troublée par la perspective du jugement divin, la recherche sans relâche. Tant que ce précieux trésor lui échappe, il est ni paix ni repos en vue. Les angoisses perdurent, et perdureront, jusqu’à ce qu’enfin le regard se porte sur le Christ en croix.
Ébahis, nous découvrons que le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui. Dieu nous a aimés et a envoyé Son Fils en propitiation pour nos péchés. Voici, la dette est payée. Avec reconnaissance et soulagement, nous écoutons ces paroles du Christ: « Tout est accompli. » C’est ici la Bonne Nouvelle, c’est ici l’Évangile! Oui, là où le péché a abondé, la grâce y a abondé par-dessus!