Esaïe 30.15
Esaïe 30.15
Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël: C’est en retournant à moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l’avez pas voulu.
Esaïe 30.15
Brisé, sale, et perdu, c’est ici l’homme et sa détestable condition. Il peut bien se débattre, se démener, s’agiter comme il l’entend. Quoi qu’il fasse, son péché restera collé à lui, comme la lèpre. Non, rien n’y fera, son indigence subsistera toujours. Comme un vagabond, il parcourt le monde ça et là dans l’espoir d’y trouver quelque consolation, quelque remède à son mal. C’est en vain, il s’épuise inutilement. Sous le ciel, tout n’est que vanité et poursuite du vent. En réalité, le secours qu’apporte le monde est semblable à un roseau brisé qui perce quiconque s’y appuie. Quelle triste perspective!
Néanmoins, trouver le repos reste encore possible. Oui, Dieu est bon et patient. En dépit de toutes les impiétés de l’homme, Il ne l’a pas rejeté. Au contraire, un ultime appel de grâce adressé à toute l’humanité a retenti: « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. » Pour peu que quelqu’un saisisse cette heureuse promesse, en un instant, toutes choses peuvent devenir nouvelles.
Aujourd’hui, le Seigneur invite tous les perdus à la repentance. De toute évidence, il est temps désormais de revenir à Lui et de demeurer tranquille. C’est là qu’est le salut, nulle part ailleurs. Sans attendre, Il nous amène à considérer la croix et, plus précisément l’Oeuvre qui y a été accomplie. Là-bas, on nous montre le péché condamné dans la chair. Les yeux écarquillés, l’homme y entrevoit sa profonde humiliation en même temps que son glorieux relèvement. Il aperçoit la colère de Dieu mise en contraste avec Son indescriptible amour. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles!
Non, rien ne sert de courir ni de s’affairer; Christ a déjà tout accompli. Le Sauveur ôte la honte, l’opprobre de Ses rachetés. C’en est fini, à jamais. Leurs vêtements sont blancs à présent, plus blancs que neige. Le sang de l’Agneau a tout nettoyé, purifié. Quelle espérance incomparable! Maintenant, qu’attendons-nous encore? À notre tour, regardons vers notre Dieu, et soyons sauvés!