Esaïe 50.4-5
Esaïe 50.4-5
Le Seigneur, l’Éternel m’a donné une langue exercée, pour soutenir par la parole celui qui est abattu; il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille pour écouter, comme écoutent les disciples. Le Seigneur, l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière.
Esaïe 50.4-5
Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. À l’occasion de Son sacrifice, Christ a aboli le péché. La dette de l’homme est payée, il a désormais une rançon à présenter à Dieu. Pour ainsi dire, tout est accompli.
Evidemment, les perspectives sont glorieuses. Là, déjà nous voyons le ciel bleu, le soleil briller et plus aucun nuage poindre à l’horizon. Oui, sans conteste, la promesse est merveilleuse. Seulement, comme toute promesse, elle ne profite qu’à ceux qui y croient. Elle s’adresse exclusivement à celui qui mêle ces précieuses paroles avec la foi. Autrement, si tel résiste à ce témoignage, et se retire en arrière, il n’y a là ni consolation ni espérance.
La foi est requise. À priori, vue de l’extérieur, l’affaire parait triviale. Après tout, il « suffit » de croire pourrait-on dire. Néanmoins, force est d’admettre que, dans la pratique, l’expérience amène invariablement à contraster ce propos. En réalité, les choses se corsent tout à fait! Sans peine, tous les fidèles peuvent l’affirmer: garder la foi n’est pas une mince affaire. Tous ceux-là qui espèrent dans le Seigneur sont maintenant engagés dans une course de fond, dans un véritable combat. Et pour cause, la foi doit être exercée dans un monde hostile. Ici-bas, tout est contraire à l’homme qui veut vivre selon la piété en Jésus-Christ. Tel individu est environné d’incrédulité, de pressions, et autres menaces, qui sont autant d’assauts contre sa foi. Pour l’heure, bien que tout lui semble obscur, le croyant doit continuer de vivre de foi. Aujourd’hui, il doit faire fi de ce que ses yeux de chair lui montrent pour ne faire confiance qu’à Son Sauveur.
Le pèlerin le reconnait, il n’est qu’un vase de terre en lequel un précieux trésor a été déposé. Toutefois, pas question pour lui de l’abandonner! Pas question de s’en délester lorsque le pas se fait lourd! Plutôt perdre tout le reste, jusqu’à la vie, mais quant au témoignage de Christ, jamais! Il le sait pertinemment, s’il venait à y renoncer, il ferait la perte la plus tragique. Il est lucide, il sait qu’alors, il ne lui resterait absolument plus rien. Telle est la lutte de tous les pèlerins! Pour nous, prenons les armes et joignons-nous à eux, à ces bien-aimés qui suivent fidèlement le Christ. Dieu est bon, Il n’abandonne aucun de ceux qui cheminent sur ce sentier!