Hébreux 13.20-21
Hébreux 13.20-21
Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, Vous rende accomplis en toute bonne oeuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles! Amen.
Hébreux 13.20-21
« Celui qui demeure en moi, et moi en lui, porte beaucoup de fruit: car hors de moi, vous ne pouvez rien faire. » Surtout, veillons à ne jamais oublier cette parole du Seigneur. Autrement, tel risquerait fort de s’enfler d’orgueil. À tort, il serait tenté de s’attribuer le crédit de quelque bonne oeuvre accomplie. Ce faisant, celui-là se rendrait coupable d’un crime sérieux: il détournerait la gloire qui n’appartient qu’à Dieu. Alors, il se glorifierait aux dépens du travail d’un autre.
Le fait est que seul, l’homme ne peut rien faire, rien de bon tout du moins. D’ailleurs, d’où vient qu’il soit maintenant réconcilié? Serait-ce eu égard à ses actions corrompues, à sa justice souillée? Non, bien évidemment. La foi en Christ, voici ce qui lui est imputée pour toute justice devant Dieu. En somme, aujourd’hui, si quelqu’un est vivant, ce n’est que par Jésus-Christ. Désormais, l’homme s’efface devant Lui. Dorénavant, la pensée de Christ domine. Par l’Esprit, les actions du corps sont mortifiées et les affections, auparavant terrestres, deviennent célestes. En un mot, Christ croît tandis que l’homme diminue. À ce stade, il n’est plus question de présomption, de fierté, ni même de revendication. Non, il faut que la vie abondante de Christ l’anime. Pour cela, une seule solution: demeurer dans Son Amour. Oui, il lui faut impérativement rester attaché au Cep. Autrement, le sarment, privé de sève, sèche et finit par mourir.
À présent, regardons attentivement, ne l’apercevons-nous pas? Christ est le centre de tout. Dieu prend Son bon plaisir en Lui. Aussi, c’est entre Ses mains que l’oeuvre de l’Éternel prospère. Quant à l’homme racheté, il est membre du Corps de Christ. Là, dans le Bien-Aimé, il est agréable. Là, il fructifie pour la gloire de Dieu. Indiscutablement, cette position est bienheureuse. Néanmoins, elle suppose fidélité et obéissance. Elle exige renoncement et humilité. Le Chef nous entraîne sur le sentier étroit, Il nous conduit en toutes bonnes œuvres. Le Maître d’Oeuvre s’assure de l’accomplissement des desseins de Dieu et, sous Sa direction, nous travaillons.
Avec Dieu, nous ferons des exploits, certainement! Toutefois, ce sera pour Sa gloire, entièrement pour Sa gloire! La chose est entendue, Il ne partage pas Sa gloire avec un autre, jamais.