Il osa
Il osa
Grain de sel
Marc 15:43
Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus.
Joseph d’Arimathée, membre considéré du sanhédrin, homme bon et juste (Luc 23:50). Disciple de Jésus, osa! (Marc 15:42-47). Avant d’être un disciple, cet homme a cherché puis écouté Jésus. Emerveillé par la grâce divine, bouleversé par ses propos, Joseph d’Arimathée a souhaité l’entendre encore.
Il est vrai que lorsqu’on « apprécie » les paroles du Fils de Dieu, on désire encore l’écouter par la lecture de la Bible ou dans la prière; son enseignement est le fondement de la foi, la vie pour l’âme, l’équilibre du quotidien, la force de l’espérance. Ayant reçu ces bienfaits, l’apôtre Pierre a dit: « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6:68).
Joseph d’Arimathée, disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, par peur des représailles ou d’exclusion (Jean 12:42), ne vivait pas ouvertement sa foi en Christ, ne présentait pas Jésus comme le Messie annoncé par les prophètes.
Pourtant, il osa se rendre vers Ponce Pilate pour demander son corps. Il osa révéler à ses collègues qu’il était un disciple, à la foule son affection pour lui. Comment Joseph d’Arimathée a-t-il pu passer de l’anonymat spirituel à un zèle généreux?
Jésus, son abnégation, ses souffrances, sa prière: « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34). Sa mort, ressentie au plus profond de son être, engendra chez lui reconnaissance, amour, hardiesse et courage; il osa vivre les valeurs de vies saisies en Christ.
Les oeuvres et l’amour de Jésus-Christ, vus et appréciés, apportent et développent l’énergie pour oser agir en son honneur. En ce jour, nous aussi, osons vivre avec force et joie la reconnaissance à Jésus-Christ, notre médiateur, auprès du Père.