Jean 10.17-18
Jean 10.17-18
Voici pourquoi mon Père m’aime; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre; j’ai reçu cet ordre de mon Père.
Jean 10.17-18
Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Indiscutablement, Jésus-Christ nous en a donné l’exemple par excellence. Était-il contraint d’offrir Sa vie pour racheter les nôtres? Non, certainement pas. Réfléchissons, comment l’homme exercerait-il le moindre pouvoir sur Lui contre Sa volonté? Aurions-nous oublié que Jésus est Maître et Seigneur? Manifestement, c’est librement que le Sauveur s’est sacrifié. Il connaissait pertinemment les souffrances qu’Il allait endurer pour l’amour de Ses rachetés.
D’ailleurs, n’est-il pas tout à fait extraordinaire que le Sauveur appelle les Siens, c’est-à-dire ceux qui font ce qu’Il leur commande, Ses amis? Tout bien considéré, qui sommes-nous pour être ainsi favorisés? Si nous rentrons en nous-mêmes, il ne faudra que peu de temps pour s’apercevoir de toute la noirceur de notre péché. Aussi ne pouvons-nous trouver, même avec grande peine, de raison valable pour justifier une telle grâce de la part du Seigneur. Et pourtant, le fait est que le Fils de Dieu est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu.
Véritablement, nous étions rebelles et séparés de Dieu. Or, réalisons-le, alors que nous étions tels, le Seigneur nous a aimés. Bien qu’il n’y eut absolument rien d’aimable en nous, Dieu nous a assuré de Son Amour. Certes, ces paroles de l’Ecriture sont sans équivoque, elles finiront de convaincre les plus sceptiques: « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Maintenant, en vertu de l’Oeuvre accomplie au Calvaire, nous sommes réconciliés et pardonnés pour jamais. Quel soulagement, la menace de la condamnation s’est définitivement éloignée de nous! Quel Amour merveilleux! Qui pourra en mesurer toute la portée? Pour sûr, il est plus grand que les océans, plus haut que l’azur des cieux!
Que dirons-nous maintenant à l’endroit de Celui qui est l’Auteur de notre salut éternel? Voici, joignons notre voix à celle de la foule des rachetés et, le cœur plein de reconnaissance, confessons ces paroles avec eux: « À Celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père; à Lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles! Amen. »