Jean 11.40-42
Jean 11.40-42
Jésus lui répondit: Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit: Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé.
Jean 11.40-42
Croire, à priori, cela parait simple, mais est-ce vraiment le cas? Personne ne le contredira, si nous croyons en quelqu’un, nous lui faisons aussi confiance. Nous accordons crédit à ses paroles et nous agissons en conséquence.
Il est bien vrai que c’est par la foi que nous sommes sauvés. Par ailleurs, il est également vrai qu’un arbre se reconnait à ses fruits. Avoir foi en Jésus-Christ implique donc nécessairement des œuvres qui soient en accord avec elle et qui en confirment la présence. Assurément, les œuvres succèdent à la foi et non l’inverse. Sinon, ce serait mettre la charrue avant les bœufs!
Qui prétendra qu’il est aisé de garder intacte sa foi dans le Seigneur en ce monde? Pourtant, ce n’est que par le moyen de la foi que nous pouvons être agréables à Dieu. Notre adversaire ne le sait-il pas? Il tentera par tous moyens de nous priver de ce précieux trésor pour nous entraîner avec lui dans sa chute. Ne le constatons-nous pas? Ne sommes-nous pas assiégés de toutes parts? Ne sont-ils pas nombreux les pièges tendus et les obstacles sur le chemin pour détruire notre foi? Certainement! À n’en pas douter, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. L’incrédulité ne nous menace-t-elle pas tous les jours? Le danger n’est-il pas grand de céder aux sirènes du monde pour nous détourner de Celui qui nous appelle? Sans conteste, nous en faisons tous l’expérience.
Pour sûr, nourrir une foi solide dans le Fils de Dieu est un défi bien plus considérable qu’il n’y parait! Toutefois, que cela ne nous effraie pas! Assurément, le Seigneur est fidèle. Notre Dieu ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces. N’est-ce pas une grande consolation? Pour qui persévère, n’est-ce pas l’assurance d’une victoire finale certaine?