Jean 12.24
Jean 12.24
En vérité, en vérité je vous le dis: Si le grain de froment ne meurt après qu’on l’a jeté dans la terre, il demeure seul; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Jean 12.24
Certes, ceci peut sembler paradoxal, il faut que la mort accomplisse son oeuvre avant que la vie ne paraisse. Si le Seigneur n’était pas mort et ressuscité, où serions-nous et où serait l’Eglise? Elle est la conséquence directe de l’Oeuvre accomplie à la croix. Si le Fils n’avait pas donné Sa vie, pour la reprendre, il ne serait pas question d’y avoir part nous aussi. Nous serions toujours morts dans nos péchés, privés de toute espérance.
Désormais, à notre tour, il nous faut faire notre compte que nous sommes morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Quel grand challenge! Si nous voulons marcher en nouveauté de vie, il faut nécessairement abandonner notre train d’autrefois. Nous le savons, si nous désirons porter du fruit à la gloire du Père, il faut que nous demeurions dans l’Amour de Jésus-Christ. Bien entendu, ceci implique obéissance et renoncement. Cependant, nous en avons probablement tous fait le constat, notre chair ne se soumet pas naturellement. Elle résiste, elle est insoumise et rebelle! Véritablement, c’est dans une lutte et une agonie de chaque jour que nous sommes engagés. Le vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses, combat et refuse de mourir. Il doit pourtant être dépouillé pour faire place à l’homme nouveau.
Comment cela peut-il se faire demandera quelqu’un? Ce ne sera ni par force, ni par puissance, assurément. Nous en serions incapables. C’est par l’Esprit que nous ferons mourir les œuvres du corps. Voici, Celui qui vit en nous est plus grand que celui qui est dans le monde. Si nous nous confions dans le Seigneur, nous ne serons pas confus. Jésus-Christ a vaincu le monde. Suivons-Le, obéissons-Lui, et nous participerons à Son triomphe. Par Sa grâce, nous deviendrons, entre Ses mains, de réels instruments de bénédictions et de salut!