La parabole du grand festin
La parabole du grand festin
Grain de sel
Luc 14.15
Un de ceux qui étaient à table, ayant entendu cela, lui dit: Heureux celui qui mangera du pain dans le royaume de Dieu!
Dans cette parabole que nous trouvons dans Luc 14.15 à 24, notre Seigneur Jésus-Christ nous donne de précieuses leçons sur le festin des noces de l’Agneau.
Remarquons tout d’abord qu’il s’agit d’un « grand festin ». Notre Seigneur est extrêmement généreux. Il ne nous propose pas un petit repas « sur le pouce ». Il veut nous donner le meilleur. Il prépare pour nous les plats les plus exquis.
Il invite « beaucoup de gens » : il n’a pas son clan de « favoris ». Dieu veut attirer tous les hommes à lui ! Son amour est si grand qu’il y a place pour toute l’humanité dans son tendre coeur de Père. Son amour est plus grand que le ciel et plus profond que l’océan !
« Tout est déjà prêt » : les invités n’ont plus qu’à s’asseoir ! Notre Seigneur a donné sa vie, il a tout parfaitement accompli. Nous n’avons plus qu’à entrer. Il a pourvu à tout, tout payé à un très grand prix.
De plus, le fait que « tout soit déjà prêt » nous parle d’urgence. Le maître de maison appelle ses enfants : « À table ! » Sentez-vous la délicieuse odeur du festin fumant ? Il n’y a plus de temps à perdre… Les mets succulents sont déjà posés sur la nappe !
Notons maintenant que le serviteur n’a pas de succès. Les invités invoquent des excuses plus ridicules les unes que les autres. L’un a un champ à voir (il pourrait très bien y aller le lendemain !), l’autre des boeufs à essayer (ce n’est pas urgent non plus !), le troisième vient de se marier (hé bien, dans ce cas, qu’il amène sa femme au festin avec lui !) Bref, les invités ne savent pas quelle excuse inventer pour ne pas venir. Nous n’avons peut-être pas de succès, nous non plus. Mais ni le serviteur, ni le maître ne s’avouent vaincus. Comme eux, ne baissons pas les bras ! Et si certains ne veulent rien entendre, ne soyons pas obnubilés par eux au point d’oublier les autres qui, autour de nous, ont peut-être soif que nous leur parlions de Dieu ! Il ne faut pas qu’un seul arbre nous cache toute la forêt…
Le serviteur doit ensuite aller chercher « les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux » : trions-nous les gens auxquels nous parlons du Seigneur ? Ce n’est pas ce qu’il nous recommande de faire, bien au contraire ! Jésus ne mangeait-il pas avec les publicains et les pécheurs ? Qui sommes-nous pour taire à certains la bonne nouvelle sous prétexte qu’ils « ont le coeur trop dur » ? La spécialité de Jésus n’est-elle pas justement de changer les coeurs de pierre en coeurs de chair ?
Puis, le serviteur fait remarquer qu’ « il y a encore de la place ». Il faut donc aller chercher d’autres convives. Oui, il y a encore de la place, mais pour combien de temps ? La salle des noces est en train de se remplir à toute vitesse ! N’attendez pas qu’il n’y ait plus de place et que la porte soit fermée !
Le serviteur doit contraindre à entrer tous ceux qu’il trouvera sur les chemins. Nous devons, nous aussi, aller sur les chemins. Ce n’est pas en restant calfeutrés chez nous que nous trouverons les invités qui manquent.
Et enfin, remarquons que la fête a bel et bien eu lieu, mais sans les premiers invités. Ils sont restés dehors. Ils ont manqué l’essentiel ! Si vous êtes l’un des invités, ne trouvez aucune excuse : entrez vite ! Et si vous êtes un serviteur, allez chercher les derniers invités : c’est URGENT !