Lamentations 2.17
Lamentations 2.17
L’Éternel a fait ce qu’il avait résolu; il a accompli la parole qu’il avait dès longtemps arrêtée; il a détruit, il n’a point épargné. Il a réjoui l’ennemi à ton sujet, et il a relevé la force de tes adversaires.
Lamentations 2.17
Ce qu’un homme aura semé, il le récoltera aussi. Non, personne ne se moque de Dieu impunément. Ne nous leurrons pas, qui pense se jouer de Lui ne sera pas estimé innocent. Evidemment, le Seigneur viendra à bout de tous Ses ennemis.
Certes, Dieu est amour. Certes, Sa bonté est indiscutable. Ne l’oublions pourtant jamais, notre Dieu est aussi un feu dévorant. Il est vrai, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Toutefois, comprenons-le bien, il ne se trouve ici nulle licence pour le péché. Le Fils de Dieu n’est pas venu conforter les hommes dans leurs impiétés, mais pour les en arracher. Il n’est pas venu pour affermir le péché, mais pour l’abolir. Aussi, surtout ne prenons pas occasion de Sa grâce pour vivre selon la chair, pour persister à mal faire. Alors, notre piété ne serait qu’une couverture pour cacher nos forfaits, nous serions menteurs et hypocrites.
Bien sûr, nul n’est parfait. Fort probablement, chacun connait des luttes et endure d’âpres combats. Parfois, nous tombons, nous chutons, nous péchons. Seulement, ne cherchons pas refuge dans les ténèbres, dans l’espoir que nos œuvres resteront cachées. Tel raisonnement n’est qu’une tromperie, une fuite en avant. Qui s’y abandonne en sortira nécessairement confus. Que faire? Être honnête, être vrai devant le Seigneur et venir dans Sa lumière. Bien que cela soit notre premier réflexe, se détourner de Lui est tout sauf la solution. En réalité, ce serait même notre perte.
Nous le savons bien, le Seigneur est fidèle et juste pour nous pardonner. N’ayons pas peur, approchons, cherchons-Le. Confessons notre faute et délaissons ce péché qui nous enveloppe si facilement. Certainement, nous serons rétablis et, en prenant appui sur le Seigneur, nous vaincrons. Maintenant, marchons dans la crainte de Dieu, humilions-nous sous Sa main. Alors, c’est sûr, nous nous en trouverons bien. Et pour cause, Il nous aime réellement. Le Seigneur ne prend pas plaisir à la mort du méchant, mais à ce qu’il se détourne de sa voie et qu’il vive.
Pour nous, ne joignons pas notre suffrage à celui des moqueurs qui méprisent et rejettent la grâce de Dieu. Un jour, ils devront en souffrir les effroyables conséquences. Soyons sérieux, résolus et graves. Prenons la mesure de l’enjeu. Il est question, ni plus ni moins, du salut de nos âmes. Ne prenons pas le risque d’être comptés parmi le nombre des rebelles. Craignons Dieu, obéissons à Sa voix, et vivons!