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Le sacrifice de Jésus (2)

Actes 20.28/strong>

Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis Évêques, pour paître l’Eglise de Dieu, laquelle il a acquise par son propre sang.

L3. E SACRIFICE DE JÉSUS EST RÉDEMPTEUR

La rédemption, c’est le rachat. Nous appartenons deux fois à Jésus, d’abord parce qu’il nous a créés, ensuite parce qu’il a racheté nos péchés sur la croix. L’Église dans toutes ses composantes est à Jésus : il en est le seul propriétaire ! En effet, il l’a acquise par son propre sang (Actes 20.28).

Paul nous rappelle une grande vérité qui nous concerne tous et qu’il ne faut surtout pas oublier : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui habite en vous et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix » (1 Corinthiens 6.19-20). Pour nous racheter, Christ a payé un prix exorbitant : il a quitté son ciel de gloire, puis enduré les angoisses de Gethsémané, les moqueries au tribunal, les longues heures de souffrance physiques et morales sur la croix, l’abandon de ses disciples et, pire que tout, de son Père !

Il est entré une fois pour toutes dans le lieu très-saint (le ciel) avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle (Hébreux 9.12). Nous sommes la propriété de Christ, non seulement sur la terre, mais pour l’éternité. La mort, la résurrection, l’ascension du Christ nous parlent d’un rachat ÉTERNEL ! La mort ne nous séparera pas de lui, mais elle nous permettra d’accéder à une éternité de gloire.

En Jésus, nous avons la rédemption selon la richesse de sa grâce (Éphésiens 1.7). C’est parce que nous sommes à lui qu’il nous communique sa volonté, qu’il répand ses grâces sur nos vies et qu’il nous délivre de l’emprise du malin.

4. LE SACRIFICE DE JÉSUS EST EXPIATOIRE

L’expiation est l’acte par lequel une faute est payée. Jésus, par sa mort, paie pour chacun de nos péchés. Dieu est amour, mais aussi justice. En acceptant de croire en Jésus et en sa mort, nous reconnaissons que nous sommes pécheurs, coupables devant Dieu, et en regardant la croix, nous disons : « Oui, Jésus, tu as expié mes péchés par ton sacrifice. »

En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères (à nous) pour faire l’expiation des péchés du peuple (Hébreux 2.17). C’est Jésus qui a fait l’expiation de nos péchés sur la croix en versant son sang. Il était le souverain sacrificateur, mais aussi la victime expiatoire, l’Agneau de Dieu. Son sacrifice fut parfait et nous n’avons rien à ajouter pour le pardon de nos péchés ; nous devons simplement croire à ce salut gratuit et exprimer notre reconnaissance en le louant sans cesse pour son sacrifice parfait.

« Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés » (1 Jean 4.10). Il n’y a pas d’amour possible sans pardon. Dieu nous aime parce qu’il nous a pardonnés. Si nous aimons notre prochain, nous lui pardonnerons. L’amour est lié au pardon.

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