Le vase de parfum !
Le vase de parfum!
Grain de sel
Marc 14:3
Et Jésus étant à Béthanie, à table, dans la maison de Simon le lépreux, une femme vint à lui avec un vase d’albâtre, plein d’un parfum de nard pur et de grand prix, qu’elle lui répandit sur la tête, ayant rompu le vase.
L‘albâtre est une pierre de gypse de grain fin et délicatement teinté, plus facile à travailler que le marbre.
Le nard était une plante aromatique qui venait de loin (Inde) et était d’un prix élevé.
Si cette femme n’était qu’une personne parmi tant d’autres (Marc: 14:3-9), son vase lui, avait une grande valeur.
Toutefois, tant qu’il était entier, on ne sentait nullement le parfum qu’il contenait et il fallut le rompre pour que tout le monde découvre que c’était un parfum précieux et agréable.
Il fut apprécié par la plupart mais quelques-uns, néanmoins, furent indignés par ce gaspillage : il aurait mieux valu, disaient-ils, vendre ce parfum et en donner le produit aux pauvres.
Cette apparente sagesse se base sur des calculs que l’on retrouve encore aujourd’hui.
Certains trouvent que le temps consacré à la prière, à la lecture de la Bible, au chant, à la fréquentation des réunions de l’Église, est du temps perdu et qu’il aurait été bien plus utile de le consacrer à des activités plus évidemment rentables comme par exemple, l’aide sociale apportée aux plus malheureux.
Ces réflexions, apparemment logiques, pèchent cependant sur un point car l’Évangile nous apprend que les gens qui tenaient de tels raisonnements étaient irrités contre cette femme et on sent que la violence n’était pas loin.
Jésus donne la solution à ce dilemme : nous avons toujours les pauvres avec nous, nous pouvons et nous devons, sans nul doute, leur faire du bien mais il existe des priorités spirituelles, notamment celle de la prière d’intercession, de louange ou d’adoration.
Partout où l’Évangile sera annoncé, on racontera ce qu’a fait cette femme.
C’est vrai, la preuve, c’est ce que je viens de faire, une fois de plus!