Les géants de Canaan
Les géants de Canaan
Grain de sel
Nombres 13.34
Et nous y avons vu les géants, enfants d’Anak, de la race des géants; et nous étions à nos yeux comme des sauterelles, et nous l’étions aussi à leurs yeux.
Les géants sont impressionnants, c’est vrai. Pensons à Goliath qui mesurait trois mètres : on comprend que les Israélites en aient eu peur ! Nous aussi, nous devons affronter de redoutables géants. En voici quatre :
• Le géant inquiétude : les espions n’ont pas nié qu’il s’agissait d’un très beau pays : « C’est vraiment un pays où coulent le lait et le miel. MAIS le peuple qui habite ce pays est puissant, ces villes sont fortifiées, très grandes… » (Nombres 13.27-28). La promesse était à portée de main, mais les Israélites estimaient ne pas pouvoir s’en emparer : « Nous ne POUVONS pas monter contre ce peuple, car il est plus fort que nous. » L’inquiétude nous empêche donc de saisir ce qui est à notre portée !
• Le géant incrédulité : malgré les encouragements de Caleb, le peuple n’a pas changé d’attitude. C’est pourquoi Dieu a soupiré dans Nombres 14.11 : « Jusqu’à quand ce peuple me méprisera-t-il ? Jusqu’à quand ne croira-t-il pas en moi, malgré tous les signes que j’ai accomplis au milieu de lui ? » L’épître aux Hébreux précise qu’« ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité». L’incrédulité est le pire des péchés car il nous empêche de croire Dieu (même les démons croient en Dieu, mais croire Dieu est tout autre chose). Si l’un de vos enfants était en danger, vous feriez tout pour le sauver. Ne pensez-vous pas que votre bon Père céleste fera tout pour vous délivrer du danger ? Gardez confiance !
• Le géant pitié de soi : il profite des malentendus pour nous plonger dans l’abattement. « Le peuple pleura pendant la nuit » (14.1). « Je prie, je lis ma Bible et je ne suis pas exaucé. Il ne se passe rien. Les autres sont bénis et pas moi. Personne ne s’intéresse à moi, etc. » Le manque de considération et de reconnaissance pour ce que nous avons fait nous plonge dans l’abattement. Parfois, nous n’entendons jamais le simple « merci » auquel nous aurions droit.
Le géant « pitié de soi » n’a eu aucun pouvoir sur Jésus. Au contraire, notre Seigneur l’a terrassé. Laissons le Seigneur clouer notre « ego » sur la croix, sinon nous nous apitoierons sur notre sort et cela nous terrassera. Nous n’avons pas à puiser notre victoire dans nos capacités, mais à la croix.
• Le géant rébellion : « Nommons un chef et retournons en Égypte » (14.4). N’est- il pas insensé de croire que dans l’église, nous pouvons avoir des ennemis de notre foi ? Quoi qu’il arrive, SURTOUT, qu’il n’y ait jamais trace de rébellion dans notre propre cœur !
Voilà comment toute une génération a péri misérablement dans le désert. Prenons garde à ces géants, sans quoi nous risquons de stagner dans un désert spirituel ! Que notre devise soit plutôt celle de Philippiens 3.14 : « Je cours vers le but pour remporter le prix de l’appel céleste de Dieu en Jésus-Christ » !