Luc 14.26-28
Luc 14.26-28
Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses soeurs, plus encore sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. Car qui de vous, voulant bâtir une tour, ne s’assied premièrement, et ne calcule la dépense, pour voir s’il a de quoi l’achever?
Luc 14.26-28
Le Seigneur exige notre cœur tout entier. Celui qui vient à Lui est invité à renoncer à tout ce qu’il a, jusqu’à sa propre vie. Qui refuse de le faire ne peut Le suivre. Pour le disciple, il n’y a plus qu’une seule chose qui revêt une valeur véritable: l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ. Toutes les autres choses sont regardées comme une perte. Ainsi, si nous désirons que la joie de l’Éternel soit notre force, il nous faut abandonner celle que nous trouvons au monde. Si nous aspirons à la paix que Jésus donne, nous devons nécessairement renoncer à tous substituts. Tout compromis est absolument exclus. Impossible de clocher des deux côtés.
De toute évidence, un choix clair s’impose à nous. Soit nous servons Christ le Seigneur, soit nous servons le monde et son prince. Nous ne pouvons emprunter une voie médiane, et pour cause, elle n’existe tout simplement pas. Il faut choisir son camp. Cela signifie-t-il que nous devrions négliger notre famille, notre travail, ou encore notre vie sociale? Non, bien sûr non! Au contraire, ayons soin des nôtres et acquittons-nous avec fidélité de nos tâches. Par contre, veillons soigneusement sur la relation que nous entretenons avec le Seigneur. Rien ni personne ne devrait pouvoir s’interposer. Voici, le Christ est notre Maître et Ses intérêts prévalent sur toutes autres considérations.
En outre, Il est le seul sur qui nous devrions prendre appui. Oui, nous avons toute plénitude en Christ. Nous n’avons besoin de rien sinon de Lui. Tout peut s’effondrer, nous pouvons tout perdre, mais le fondement sur lequel nous prenons appui reste toujours ferme. En somme, Christ est notre vie. Les Écritures affirment que là où est notre trésor, là sera aussi notre cœur. Indiscutablement, l’opprobre de Christ est un trésor bien plus grand que les richesses de l’Egypte! C’est pourquoi, n’hésitons plus, venons au Seigneur dès maintenant!