Luc 16.13
Luc 16.13
Nul serviteur ne peut servir deux maîtres; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.
Luc 16.13
C’est vrai, il est parfois tentant de clocher des deux côtés, d’user de compromis. D’un côté, on trouve le désir de servir Dieu fidèlement en toute intégrité de cœur. De l’autre, celui de céder à la facilité, au monde qui offre un apparent secours et des plaisirs immédiats. En réalité, deux conceptions s’opposent frontalement: celle de l’homme de foi et de l’homme incrédule.
Quoi qu’il arrive, le premier place sa confiance en Dieu. Il estime toutes les circonstances à l’aune de la puissance de Dieu, sûr que son Sauveur a non seulement la capacité mais également la volonté d’intervenir en sa faveur. Au contraire, le second ne croit que ce qu’il voit. Il a besoin de concret, de palpable pour se rassurer. Aussi celui-ci juge-t-il de tout selon les apparences et recourt constamment au bras de la chair. Jamais ces deux hommes ne peuvent s’entendre, leurs langages sont aussi différents que le jour et la nuit. Soit la foi triomphe de l’incrédulité, soit l’incrédulité triomphe de la foi. Une voie médiane n’est en aucun cas envisageable.
« Mon fils, donne moi ton cœur […] » exhorte la Parole de Dieu. Il n’est pas question de n’en donner que le quart, ni même la moitié. Sans doute, serait-ce faire preuve de tiédeur. Or, chacun sait fort bien que le Maître n’approuve pas de telles réserves. Impossible de Le satisfaire en même temps qu’un autre. Un service exclusif est exigé. Il est nécessaire d’offrir entièrement son cœur, ou pas du tout. Evidemment, lorsque les temps sont durs, que la délivrance semble tarder, l’intégrité du croyant est mise à rude épreuve. Maintenant, au milieu de la tempête, l’âme croyante est face à un dilemme: continuer de croire ou céder au scepticisme ambiant.
Toutefois, coûte que coûte, il faut tenir bon, patienter, persévérer encore et toujours! C’est un fait, l’homme n’a pas de prise sur nombre d’événements de sa vie. Il n’en comprend pas nécessairement ni le sens pas plus que la raison. Néanmoins, une chose est certaine: Dieu ne se trompe jamais, Il a toujours raison. Sa fidélité ne se dément jamais: toujours, Il sauve Ses bien-aimés. Or, précisément, nous sommes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Sans conteste, voilà de quoi consoler l’âme la plus angoissée! Il y a bien longtemps, Josué interpellait le peuple d’Israël le sommant de choisir qui il voulait servir. À cette heure, nous voici tous à ce même carrefour. Faisons le bon choix!