Matthieu 15.19-20
Matthieu 15.19-20
Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les larcins, les faux témoignages, les blasphèmes. Ce sont ces choses-là qui souillent l’homme; mais de manger sans s’être lavé les mains, cela ne souille point l’homme.
Matthieu 15.19-20
Evidemment, il est possible de soigner son apparence et d’être homme de bien selon les critères du monde. Seulement, le Seigneur Jésus nous interroge: « Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme? » En réalité, être riche à millions, multiplier les bonnes œuvres, avoir une bonne moralité n’est pas suffisant pour racheter son âme. Pour dire vrai, nous serions même loin du compte tant le prix en est élevé. Le fait est qu’aucun homme n’en a les moyens.
Il va sans dire que Dieu connaît chacune des pensées du cœur humain, Il discerne la moindre de ses inclinations. De même, il n’ignore pas une des motivations qui poussent l’homme à agir. Non, le Seigneur n’est pas dupe. La façade, les artifices, la piété en trompe-l’œil n’ont aucun effet sur Lui. Nul ne se joue de Lui. Il sait tout, absolument tout. Inutile d’espérer échapper à Son regard. Aussi, maintenant, soyons raisonnables, regardons les choses en face. Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin. Par soi-même, l’homme ne produit rien que ronces et chardons. Rien de bon, en somme. Toutes ses œuvres, même les plus belles, sont tâchées, souillées par l’affreuse marque du péché. Le moins que l’on puisse dire est que le constat n’a rien d’engageant.
Bien sûr, à ce stade, une question brûle nos lèvres désormais: « Y a-t-il une solution, un remède à cette situation? » Oui, la réponse est oui! Il en existe une, une seule: Christ, le Sauveur. Qui reçoit Son précieux témoignage est revêtu d’une justice de substitution, la justice de Dieu. Telle personne n’a pas travaillé pour, telle personne ne l’a pas méritée, elle l’a simplement obtenue par la foi. Elle bénéficie du travail d’un autre, celui de Jésus-Christ en l’occurrence. Son sacrifice consenti à la croix du Calvaire a donné pleine satisfaction au Dieu juste et saint. Tout est accompli.
Prenons-en conscience, une transaction a été faite. Christ a été fait péché pour nous, et le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui. On nous propose un vêtement blanc en échange de nos haillons. Qui pourrait refuser pareille proposition? En échange, seule la foi est requise, la confiance en Celui qui nous a aimés. Dorénavant, ne tardons plus, accourons vers le Sauveur, Il purifiera nos cœurs de toute iniquité!