Osée 2.14-15
Osée 2.14-15
C’est pourquoi, voici, je l’attirerai, et je la ferai aller au désert, et je parlerai à son coeur. Et de là je lui donnerai ses vignes, et la vallée d’Acor, comme une entrée d’espérance; et elle y chantera comme au temps de sa jeunesse, comme au jour où elle remonta du pays d’Égypte.
Osée 2.14-15
Certes, il n’est personne qui aimerait vivre dans le désert. C’est une terre hostile où la vie ne peut que très difficilement se développer. Néanmoins, si la vie subsiste dans des conditions aussi rudes, n’est-il pas fort probable qu’elle s’épanouira aussi dans un environnement plus favorable? À n’en pas douter, les racines qui croissent dans l’adversité sont bien plus profondes et résistantes que celles qui s’étendent dans une terre friable. Là, rien n’empêche leur progression. Cependant, c’est également là qu’elles seront les plus vite déracinées!
Tout ceci ne nous parle-t-il pas de façon imagée de notre vie spirituelle, de la croissance de notre foi dans le Seigneur Jésus? Bien que personne ne prenne plaisir à être affligé, n’est-ce pourtant pas dans les temps d’épreuve que nous faisons les plus grands progrès? N’est-ce pas dans ces moments d’abandon total au Seigneur que nous faisons les plus belles et riches expériences avec Lui? Assurément, tous les bruits du monde cessent dans le désert. Là-bas tout appui humain disparaît, nous dépendons entièrement de la grâce de Dieu. N’est-ce pas le lieu propice où le Seigneur pourra nous parler? Croyons-le, c’est ici que nous entrerons dans une plus grande intimité avec Lui. C’est ici que nous apprendrons à Le connaître, à découvrir son Amour et Sa fidélité. C’est ici aussi que les plus grands encouragements nous seront sans doute accordés! Sans passer par le désert, comment apprendrions-nous toutes ces choses? C’est une évidence, l’épreuve de notre foi est nécessaire. Par conséquent, sachons bénir le Seigneur tant pour les temps de sécheresse que pour les temps de rafraîchissement. N’ayons aucune inquiétude, Il saura les doser dans une juste mesure. Sachons y reconnaître la grâce de Dieu.
Nous le savons, toutes choses concourent au bien de ceux qui L’aiment, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Ne craignons donc pas, croyons seulement!