Proverbes 6.6-8
Proverbes 6.6-8
Paresseux, va vers la fourmi, regarde ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni surveillant, ni maître, Elle prépare sa nourriture en été, et amasse durant la moisson de quoi manger.
Proverbes 6.6-8
De chaque image ou parole que Dieu nous laisse, nous avons tant à apprendre! Pour un instant, prêtons attention à ce qu’Il nous enseigne ici, au travers de la vie d’une fourmi: elle est une ouvrière laborieuse, persévérante et ordonnée. Elle approvisionne et défend son nid avec sa colonie. Une chose nous frappe immédiatement, l’entraide et le soutien sont de mise au sein de cette communauté. Les intérêts propres s’effacent devant l’intérêt supérieur du collectif. D’ailleurs, que peut faire une fourmi toute seule? De quelle force dispose-t-elle pour prétendre à quoi que ce soit?
Combien ceci est riche d’enseignements! Quelle grande leçon! Nous l’apercevons tous, la transposition au plan spirituel est évidente. Qui demeure en Christ fait partie d’un Corps en lequel tous sont membres les uns des autres. Si l’un se réjouit, tous se réjouissent avec lui. Si l’autre souffre, tous souffrent avec lui. En Christ, nous avons besoin les uns des autres. Non, personne ne peut faire cavalier seul. Nous travaillons ensemble, nous avançons ensemble! Si nous marchons en ordre dispersé, impossible de rendre convenablement témoignage du Seigneur. En réalité, celui qui se tient à l’écart cherche ce qui lui plait. Remarquons-le, si chacun marche dans une direction différente, le corps sera divisé et donc vulnérable.
C’est un fait, nous n’avons pas tous la même attribution ni le même rôle à jouer. Il est vrai, tous s’acquittent de missions différentes. Cependant, un objectif commun est partagé: refléter dans le monde la lumière du Christ. Croyons-le, elle sera d’autant plus intense et atteindra d’autant plus de monde si tout le corps est uni et avance d’un même pas! Aussi, dorénavant, dans toutes nos entreprises, considérons la fourmi, regardons ses voies, et devenons sages. Comme elle, attachons-nous fidèlement à accomplir notre tâche. Maintenant, renonçons à nos prétentions orgueilleuses, à la vaine gloire des hommes et aux flatteries mondaines. Mettons-nous seulement à l’oeuvre et servons fidèlement le Seigneur, quel que soit le poste auquel nous sommes appelés. N’en doutons pas, le bien de tout le corps en dépend, de même que la pertinence du témoignage rendu à ceux du dehors.
Une qualité essentielle, indispensable, est requise pour mener à bien notre mission. Il s’agit bien entendu de l’humilité. S’il ne fallait retenir qu’une seule des vertus mises en évidence par le comportement des fourmis, assurément ce serait celle-ci!