Psaumes 119.72
Psaumes 119.72
La loi de ta bouche m’est plus précieuse que des milliers de pièces d’or et d’argent.
Psaumes 119.72
Après tout, que sont l’or et l’argent pour que l’homme y place tant d’espoir? Pour l’argent, l’homme se bat et fait la guerre. Pour lui, il donne sa vie et consent à tous les sacrifices. Pourtant, nous devons bien l’admettre, nous sommes en face d’une véritable folie. Ces richesses tant convoitées sont toutes périssables. C’est un fait, la rouille menace tous les métaux, même les plus précieux. Malgré cela, rien n’y fait, le pouvoir d’attraction qu’exercent les trésors du monde sur l’homme ne faiblit pas. Son cœur est subjugué et toutes ses affections sont aux choses de la terre.
Seulement, au jour de la détresse, telle confiance se révélera trompeuse, la confusion sera inévitable. Oui, incontestablement, l’amour de l’argent est la racine de tous les maux. Reconnaissons-le, ce n’est rien moins qu’une méprisable idole. Elle règne sur le cœur humain avec tyrannie et l’éloigne autant qu’il est possible du Dieu vivant.
Néanmoins, où se trouve le fondement de notre assurance? Sera-ce dans des coussins d’argent ou des lingots d’or? Non, bien évidemment! D’ailleurs, quand viendra le moment de rendre compte à Dieu (puisqu’il viendra certainement), Lui présentera-t-on quelque présent pour Le satisfaire? Il n’en a que faire, tout Lui appartient déjà. La parole qui sort de la bouche de Dieu, voici la véritable garantie de notre repos, de notre sûreté! C’est bien peu dire qu’elle précieuse, plus que des milliers de pièces d’or et d’argent.
Indéniablement, si quelqu’un aspire à être riche, il ferait bien de rechercher l’Éternel. Sa bénédiction est la seule qui enrichit véritablement. Certes, les opulents de ce siècle ne sont pas à envier. Ils s’assurent sur ce qui n’est point Dieu, ils font leurs délices de vanités. Tôt ou tard, la ruine les surprendra. Pour nous, jetons tout cela derrière notre dos, l’or dans la poussière, l’or d’Ophir parmi les cailloux des torrents; et le Tout-Puissant sera notre or, notre argent, notre richesse. Alors, pour sûr, notre paix sera comme un fleuve. L’aurions-nous si promptement oublié, Dieu nous a donnés un grand Sauveur, Christ le Seigneur! Tressaillons de joie, réjouissons-nous dans le Seigneur, toujours!