Psaumes 125.1
Psaumes 125.1
Cantique de Maaloth. Ceux qui se confient en l’Éternel sont comme la montagne de Sion, qui ne peut être ébranlée, et qui subsiste à toujours.
Psaumes 125.1
Manifestement, le monde n’est pas en mesure d’offrir à l’homme la sécurité qu’il espère. Ce dernier peut bien courir aux quatre coins de la terre sans jamais trouver satisfaction. Où qu’il aille, il n’entend que catastrophe, guerre, et bruits de guerre. Pas de repos, pas de paix, nulle part. Maintenant, il faut vivre la peur au ventre, l’âme angoissée. Impossible d’y échapper, la crainte du mauvais jour saisit à présent même le cœur le plus vaillant. Selon toute vraisemblance, face à la menace, la tentation est grande de céder au repli. Terrorisé, transi d’effroi, on ne voit pas d’alternative: il est temps de se barricader, de se terrer chez soi en prenant soin de verrouiller sa porte à double tour.
Naturellement, cette solution est alléchante. Pour autant, est-elle bonne? Non, sans conteste. Ce faisant, du crédit serait donné à l’adversaire. Pire encore, le Seigneur serait déshonoré par un manque évident de foi de la part de Ses fidèles. Ce serait comme si, à la vue de tous, ils désavouaient leur Maître en affirmant Son incapacité à protéger Ses bien-aimés. Impensable! Cette option ne peut être envisagée! Le peuple chrétien ne capitule pas, hors de question! Après tout, sa confiance est en Dieu, il ne chancellera pas. Il en tombera mille à son côté, et dix mille à sa droite; mais la destruction n’approchera point de lui.
Ce n’est pas à dire qu’il faille dorénavant se jeter sciemment dans la fosse au lion, absolument pas! Bien entendu, prudence et sagesse sont nécessaires. Toutefois, les enfants de Dieu peuvent vivre sereinement, marcher tranquillement. Non, ils n’ont pas à appréhender les mauvaises nouvelles. Continuellement, la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence garde leurs cœurs et leurs pensées en Jésus-Christ. Soit qu’ils vivent, soit qu’ils meurent, ils sont à Lui. Leurs vies sont précieusement gardées entre les mains du Sauveur. Quant à leur départ, les croyants savent bien que ce n’est qu’au Souverain d’en décider. Les hommes, pas plus que les diables, n’ont de pouvoir sur le nombre de leurs jours. Leur pèlerinage prendra fin à l’heure où le Seigneur les appellera, ni avant, ni après. À l’évidence, ceux qui se confient en l’Éternel sont comme la montagne de Sion, qui ne peut être ébranlée, et qui subsiste à toujours.
Désormais, qu’est-ce qui nous retient de rejoindre ce nombre?