Psaumes 94.19
Psaumes 94.19
Quand j’avais beaucoup de pensées au-dedans de moi, tes consolations ont réjoui mon âme.
Psaumes 94.19
Les pensées ont cette extraordinaire faculté de transporter l’homme à la cime de la plus haute montagne. À cette hauteur, sur les sommets glorieux, le soleil brille, le ciel est bleu et les oiseaux chantent. En revanche, les pensées peuvent tout aussi promptement le plonger dans le marasme, le gouffre le plus profond. Ici, l’homme broie du noir, il est comme enfermé dans une prison d’angoisses et de désespoir. Sans cesse, des flèches empoisonnées le transpercent le privant de toute force et tout courage. Ses soucis, ses peurs ou encore ses manquements lui reviennent continuellement en mémoire. La spirale est infernale, rien ne semble pouvoir sortir le malheureux de cet effroyable tourbillon. Alors, la communion avec le Seigneur parait si lointaine, hors de portée.
Néanmoins, soyons-en persuadés, il n’y a pas fatalité. Oui, un remède existe pour lutter contre ces pensées mortifères, contre ces traits enflammés! La foi prévient ce grand danger. Oui, la foi en la fidélité de Dieu, la foi en Christ rend quiconque la possède vainqueur de toute adversité. Le fait est que le Seigneur est avec Ses bien-aimés, même au milieu de la tempête. Une parole de Sa part, et le calme revient immédiatement. À la mer en furie, Il commande avec autorité: « Tais-toi, sois tranquille. » Aussitôt, les flots impétueux s’apaisent.
Maintenant, un constat s’impose, une chose est absolument nécessaire: Jésus doit habiter dans le cœur de Ses fidèles. Naturellement, la robustesse de l’homme intérieur en dépend directement. Si Christ est là, tout est bien. S’Il est absent, il n’y a aucun rempart pour résister aux pensées meurtrières. Faute d’une digue suffisamment renforcée, semblables à un torrent, elles emportent tout sur leur passage. Ici, comme ailleurs, le soutien du Sauveur se révèle précieux, indispensable! Ce sont Ses paroles qui consolent et réjouissent l’âme du croyant. Si elles gouvernent son cœur, il est abrité dans une forteresse; la citadelle est imprenable.
Désormais, l’affaire est réglée. À présent, tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, devient l’objet des pensées du chrétien. Et pour cause, il ne vit plus, mais Christ! Assurément, joie et prospérité de l’âme iront de pair dorénavant!