Romains 16.25-27
Romains 16.25-27
À celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, Mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi; A Dieu seul sage soit la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ! Amen.
Romains 16.25-27
Comprenons-le bien, le salut vient de l’Éternel. Il est illusoire de penser que l’homme puisse trouver seul le chemin qui mène à la vie. Peut-être pense-t-il en être capable mais, dans ce cas, soyons-en sûrs, il se séduit lui-même. Comment un aveugle trouverait-il sa voie sans aide? Or, n’est-ce pas ce que nous sommes? Sans Dieu, seul au monde, nous vivons dans la nuit et il n’y a aucune espérance. Oui, l’homme est pécheur. Il est privé de la gloire de Dieu. Le fossé qui le sépare de Dieu est abyssal. En définitive, nous ne pouvons qu’aboutir à ce simple constat: livré à lui-même, l’homme est perdu.
Néanmoins, ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. La Bible nous assure que Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. Voici le salut de Dieu! L’Oeuvre est achevée, le Christ s’est donné Lui-même en rançon pour nous. Le Seigneur a tout accompli. Maintenant, la seule chose qu’il nous reste à faire est de placer notre foi en Lui.
Bien entendu, présenté ainsi, ceci parait trivial. Toutefois, nous ne manquerons pas de constater que, dans les faits, il en est tout autrement. Garder la foi est un véritable combat. Malgré les assauts de l’adversaire, malgré la chair qui ne cesse de convoiter, malgré le monde et ses séductions, nous devons persévérer jusqu’au bout pour remporter la course. Envers et contre tout, nous devons garder le témoignage de la grâce de Dieu en notre Seigneur Jésus-Christ.
Y parviendrons-nous seul? Le défi à relever ne parait-il pas bien trop ambitieux pour que nous puissions y prétendre? Assurément, ce serait faire preuve d’une grande témérité et présumer grandement de ses forces que d’estimer le contraire. La vérité est que sans l’appui du Seigneur, sans être fortifiés en Lui, nous ferions naufrage quant à la foi. Nous devons l’admettre, du commencement à la fin, notre salut ne dépend que de la grâce de Dieu. C’est pourquoi, humbles et reconnaissants, rendons-Lui hommage. Aussi, joignons notre voix à celle du psalmiste, et déclarons: « Non pas à nous, Éternel, non pas à nous, mais à ton nom donne gloire, à cause de ta bonté, à cause de ta fidélité! »