Une bonne nouvelle à partager
Une bonne nouvelle à partager
Grain de sel
2 Rois 7.9
Alors ils se dirent l’un à l’autre: Nous ne faisons pas bien; ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous gardons le silence! Si nous attendons jusqu’à ce que le jour soit venu, le châtiment nous atteindra. Venez donc, allons l’annoncer à la maison du roi.
Jadis, les villes assiégées par des ennemis souffraient terriblement. Progressivement, la nourriture se raréfiait, les prix devenaient astronomiques. Les enfants, les vieillards et les plus pauvres mouraient les premiers, suivis du reste de la population. Les organismes affamés étaient parfois victimes de terribles épidémies. La situation empirait de jour en jour, le désespoir aussi…
Samarie était assiégée depuis très longtemps. 2 Rois 6 nous expose des détails insoutenables qui montrent la gravité de la situation. Mais Dieu n’avait pas oublié son peuple et il a fait un prodige pour débloquer la situation.
À l’entrée de la ville, il y avait quatre lépreux. Ils étaient dans un état encore plus critique que les autres, pris en tenaille entre la ville agonisante et l’armée ennemie. À bout de ressources, ils ont décidé d’aller se rendre à leurs ennemis, et là, surprise! Juste avant, le Seigneur a fait retentir le bruit d’une grande armée, semant la panique dans le camp des Syriens! Les tentes sont désertes, et les lépreux ébahis se jettent sur la nourriture et la boisson. Puis ils s’emparent frénétiquement de l’or, de l’argent, des vêtements et de tout ce qui leur tombe sous la main, et ils vont cacher leur butin!
Mais soudain, ils sont pris de remords et ils se disent l’un à l’autre: « Nous n’agissons pas bien. Cette journée est une journée de bonne nouvelle. Si nous gardons le silence et que nous attendions jusqu’à la lumière du matin, nous en serons punis » (2 Rois 7.9).
Comment continuer à se régaler et à s’enrichir alors que leur peuple est en train de mourir de faim et de soif? C’est de la « non-assistance à personnes en danger »! Certes, ils pourraient attendre jusqu’au matin, mais pendant la nuit, combien de morts supplémentaires y aura-t-il? S’ils tardent, n’auront-ils pas du sang sur les mains?
Ils font leur devoir. Ils courent annoncer la délivrance! Leur message n’est pas bien reçu au départ, mais le roi finit par capituler et par ordonner: « Allez voir! » Le peuple sort et pille le camp ennemi. Les cris de triomphe succèdent aux larmes, l’agonie laisse place à l’allégresse débordante!
Vous sentez-vous indigne de parler du Seigneur? Êtes-vous dans la nuit – submergé de problèmes – et attendez-vous le matin pour partager votre foi? Les lépreux étaient les plus démunis et misérables de tous, et pourtant le Seigneur s’est servi d’eux pour propager l’excellente nouvelle de la délivrance divine. Il peut se servir du plus petit, du plus faible des chrétiens si celui-ci se met à sa disposition et lui dit: « Me voici, envoie-moi. »
Garderons-nous les richesses divines pour nous seuls alors que le monde entier meurt de faim et de soif?